A peine détendus par la levée du préavis de grève des contrôleurs aériens, les voyageurs d'affaires doivent à nouveau vérifier leur agenda: tous les syndicats de pilotes d'Air France, le SNPL, le SPAF et Alter appellent à une grève de 4 jours, du 11 au 14 juin, pour protester, au départ, contre la baisse de leur rémunération.
La jonction syndicale s'est faite : la volonté affichée du SPAF de s'associer à l'autre syndicat de pilotes d'Air France a trouvé une réponse positive et ils ont été rejoints par le 3ème syndicat, Alter, pour programmer ensemble 4 jours d'arrêt de travail à la fin de la semaine prochaine. Juste au début de l'Euro 2016. Les négociations vont-elles débuter vraiment ?
Dans un communiqué commun, les 3 syndicats ont affiché leurs revendications: "Le respect des accords en vigueur et le développement de l’emploi en France". Pour eux, "Cela passera inévitablement par :
Ø Le rééquilibrage de la production entre Air France et KLM selon les ratios établis lors de la fusion et sans préjudice pour KLM ;
Ø L’engagement d’un développement du court-courrier/moyen-courrier Air France en moyens propres ;
Ø La défense du périmètre Air France vis-à-vis de co-entreprises et joint-ventures ;
Ø L‘évolution des conditions et du développement de Transavia ;
Ø L’amélioration des conditions de travail et de l’implication des pilotes dans les sujets métier ;
Ø Le juste retour des efforts comprenant notamment un rattrapage de rémunération".
En réalité, c'est tout le dialogue entre les pilotes et la direction de la compagnie qui semble englué dans l'affaire des gains de productivité. Ne parvenant pas à négocier de nouveaux efforts dans le cadre de Perform 2020, la direction a décidé d'appliquer dans son intégralité l'accord précédent, Transform 2015. Quitte à utiliser une décision de justice pour instaurer depuis le 1er juin une réelle baisse de rémunération des pilotes.
C'est cette décision qui a mis le feu aux poudres et permis au SNPL d'engranger 68% de oui lors de son référendum pour un mouvement de plus de 6 jours. Compte tenu de l'inefficacité de la grève dure de septembre 2014, les couloirs de la compagnie bruissaient de rumeurs sur des grèves sporadiques, destinées à désorganiser la compagnie sans trop contraindre sur la durée les passagers. Manifestement, les tenants d'une posture ferme ont gagné. Le mouvement est programmé pour 4 premiers jours renouvelables, du 11 juin à 0h01 au 14 juin 2016 à 23h59.
D'ici la, Frédéric Gagey aura fort à faire pour tenter de faire revenir les pilotes sur leurs décisions. En marge de l'Assemblée générale de l'Iata qui a vu Alexandre de Juniac prendre les rênes de l'Association, le patron d'Air France a fait savoir qu'il comptait régler le dossier avant l'arrivée du nouveau PDG du groupe, Jean-Marc Janaillac, annoncée pour le 4 juillet.
Dans un communiqué commun, les 3 syndicats ont affiché leurs revendications: "Le respect des accords en vigueur et le développement de l’emploi en France". Pour eux, "Cela passera inévitablement par :
Ø Le rééquilibrage de la production entre Air France et KLM selon les ratios établis lors de la fusion et sans préjudice pour KLM ;
Ø L’engagement d’un développement du court-courrier/moyen-courrier Air France en moyens propres ;
Ø La défense du périmètre Air France vis-à-vis de co-entreprises et joint-ventures ;
Ø L‘évolution des conditions et du développement de Transavia ;
Ø L’amélioration des conditions de travail et de l’implication des pilotes dans les sujets métier ;
Ø Le juste retour des efforts comprenant notamment un rattrapage de rémunération".
En réalité, c'est tout le dialogue entre les pilotes et la direction de la compagnie qui semble englué dans l'affaire des gains de productivité. Ne parvenant pas à négocier de nouveaux efforts dans le cadre de Perform 2020, la direction a décidé d'appliquer dans son intégralité l'accord précédent, Transform 2015. Quitte à utiliser une décision de justice pour instaurer depuis le 1er juin une réelle baisse de rémunération des pilotes.
C'est cette décision qui a mis le feu aux poudres et permis au SNPL d'engranger 68% de oui lors de son référendum pour un mouvement de plus de 6 jours. Compte tenu de l'inefficacité de la grève dure de septembre 2014, les couloirs de la compagnie bruissaient de rumeurs sur des grèves sporadiques, destinées à désorganiser la compagnie sans trop contraindre sur la durée les passagers. Manifestement, les tenants d'une posture ferme ont gagné. Le mouvement est programmé pour 4 premiers jours renouvelables, du 11 juin à 0h01 au 14 juin 2016 à 23h59.
D'ici la, Frédéric Gagey aura fort à faire pour tenter de faire revenir les pilotes sur leurs décisions. En marge de l'Assemblée générale de l'Iata qui a vu Alexandre de Juniac prendre les rênes de l'Association, le patron d'Air France a fait savoir qu'il comptait régler le dossier avant l'arrivée du nouveau PDG du groupe, Jean-Marc Janaillac, annoncée pour le 4 juillet.
