Après la publication vendredi des résultats du groupe Air France KLM, les négociations débutent ce lundi autour des rémunérations. Les syndicats ont déposé un préavis de grève pour ce jeudi 22 février et ont mis la barre haut en réclamant 6% d’augmentations de salaires pour tous.
Malgré des résultats nettement en hausse, la journée a été chahutée vendredi pour Air France en Bourse, avec -6,6%. Pourquoi ? La rentabilité. Les analystes s’inquiètent de la concurrence des low-costs, des cours du pétrole (qui devraient alourdir la facture d’AF/KLM de 150 millions d’euros cette année) mais aussi et peut-être surtout de la pression sur les salaires.
A ce propos, les syndicats n’y vont pas de main morte. Ils réclament 6% de hausse et le mouvement de grève annoncé ce jeudi 22 février emporte l’adhésion d’un nombre inusité de syndicats, toutes corporations confondues. Le calcul de 6% est celui de la hausse des prix depuis 6 ans, dont les syndicats réclament le rattrapage. Oubliant sans doute d’intégrer dans leur calcul le récent accord d’intéressement signé pour cette année qui, selon les récents calculs du DG Franck Terner, représentera en 2018 une enveloppe de 130 millions d’euros contre 50 millions en 2017. La direction a par ailleurs prévu une hausse globale de 1% des grilles de salaires, sans oublier les augmentations individuelles et celles liées à l’ancienneté. Cela suffira t-il à calmer les ardeurs des revendications ? Rien de moins sûr. D'autant qu'au-delà des salaires, les salariés s'inquiètent du nouveau plan de restriction des coûts de production prévu ce printemps.
Les voyageurs d’affaires qui le peuvent ont tout intérêt à ne pas programmer de déplacement professionnel sur les lignes d’Air France ce jeudi 22 février.
A ce propos, les syndicats n’y vont pas de main morte. Ils réclament 6% de hausse et le mouvement de grève annoncé ce jeudi 22 février emporte l’adhésion d’un nombre inusité de syndicats, toutes corporations confondues. Le calcul de 6% est celui de la hausse des prix depuis 6 ans, dont les syndicats réclament le rattrapage. Oubliant sans doute d’intégrer dans leur calcul le récent accord d’intéressement signé pour cette année qui, selon les récents calculs du DG Franck Terner, représentera en 2018 une enveloppe de 130 millions d’euros contre 50 millions en 2017. La direction a par ailleurs prévu une hausse globale de 1% des grilles de salaires, sans oublier les augmentations individuelles et celles liées à l’ancienneté. Cela suffira t-il à calmer les ardeurs des revendications ? Rien de moins sûr. D'autant qu'au-delà des salaires, les salariés s'inquiètent du nouveau plan de restriction des coûts de production prévu ce printemps.
Les voyageurs d’affaires qui le peuvent ont tout intérêt à ne pas programmer de déplacement professionnel sur les lignes d’Air France ce jeudi 22 février.