Air France renonce à la filialisation de sa maintenance

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C’est une info issue des syndicats de la compagnie aérienne et la CFDT publie le courrier écrit par le patron d’Air France Franck Terner, qui affirme que "En accord avec M. Janaillac, l’étude d’une filialisation ne sera donc pas lancée". Cette éventuelle filialisation de l’activité maintenance – qui réalise des résultats et remporte des contrats […]

C'est une info issue des syndicats de la compagnie aérienne et la CFDT publie le courrier écrit par le patron d'Air France Franck Terner, qui affirme que "En accord avec M. Janaillac, l'étude d'une filialisation ne sera donc pas lancée".

Cette éventuelle filialisation de l'activité maintenance - qui réalise des résultats et remporte des contrats à l'international notamment - provoquait une véritable levée de bouclier des salariés qui avaient d'ailleurs annoncé une mobilisation devant le prochain CCE de l'entreprise, le 15 janvier. Dès le 1er décembre, des débrayages spontanés avaient eu lieu dans plusieurs ateliers à Orly, entrainant l’action symbolique à Roissy des mécaniciens de piste tournant le dos à la cérémonie autour de l’arrivée du nouveau Boeing 787 (Dreamliner).
Expliquant qu'il y a "manifestement un malentendu sur les objectifs poursuivis", Franck Terner prend acte pour "recréer les conditions d'une réflexion sereine".
Le patron d'Air France souligne que deux questions demeurent après cette décision : "Comment pouvons-nous dégager des ressources pour faire croître cette activité ?" Et "Comment continuer à améliorer l'organisation pour être plus efficace et réactif entre Air France et KLM ?".

Manifestement la direction de la compagnie souhaite étudier les réponses sans pression.