Air France part en guerre contre les subventions accordées par la Métropole de Montpellier à l'Association pour la promotion des flux touristiques (APFTE). Le transporteur a saisi le tribunal administratif pour faire annuler ce dispositif, voté en 2016, dont le but est de soutenir certaines lignes au départ de l'aéroport montpelliérains.
Air France a saisi le tribunal administratif de Montpellier pour faire annuler les subventions accordées par la Métropole de Montpellier à l'Association pour la promotion des flux touristiques (APFTE) en novembre 2016. La métropole avait versé 747 500€ à l'organisation afin qu'elle soutienne le développement de certaines lignes au départ de l'aéroport par le bais de contrats de marketing.
Selon le Midi Libre, Air France a indiqué à la justice qu'elle s'estime "lésée" par ce dispositif qui finance ses concurrentes, et plus particulièrement Ryanair. Elle rappelle que la low-cost irlandaise "a reçu une subvention de 29,80€ par passager en 2013 et 19€ en 2014", alors qu'elle représente "moins de 10% du trafic de l'aéroport".
La compagnie française n'est pas la seule à s'interroger sur ce dispositif. Bruxelles a ouvert une enquête approfondie sur les contrats de services de marketing noués entre l'APFTE et la compagnie à bas coût en juillet dernier.
Toutefois, pour l'avocat de l'association montpelliéraine, Jean-Marc Maillot, Air France ne devrait pas obtenir gain de cause. Il met en avant que le recours de l'entreprise française a dépassé le délai des deux mois maximum après le vote. Il rappelle également que KLM Cityhopper, filiale d'Air France-KLM, a aussi bénéficié de ce financement.
Son avis semble partagé par le rapporteur public. Il a demandé au juge administratif de rejeter la requête d'Air France car le transporteur pouvait aussi bénéficier de subventions liées aux marchés publics. La délibération devrait être rendue début décembre.
Selon le Midi Libre, Air France a indiqué à la justice qu'elle s'estime "lésée" par ce dispositif qui finance ses concurrentes, et plus particulièrement Ryanair. Elle rappelle que la low-cost irlandaise "a reçu une subvention de 29,80€ par passager en 2013 et 19€ en 2014", alors qu'elle représente "moins de 10% du trafic de l'aéroport".
La compagnie française n'est pas la seule à s'interroger sur ce dispositif. Bruxelles a ouvert une enquête approfondie sur les contrats de services de marketing noués entre l'APFTE et la compagnie à bas coût en juillet dernier.
Toutefois, pour l'avocat de l'association montpelliéraine, Jean-Marc Maillot, Air France ne devrait pas obtenir gain de cause. Il met en avant que le recours de l'entreprise française a dépassé le délai des deux mois maximum après le vote. Il rappelle également que KLM Cityhopper, filiale d'Air France-KLM, a aussi bénéficié de ce financement.
Son avis semble partagé par le rapporteur public. Il a demandé au juge administratif de rejeter la requête d'Air France car le transporteur pouvait aussi bénéficier de subventions liées aux marchés publics. La délibération devrait être rendue début décembre.