En pénalisant jusqu’au dimanche 10 mai l’ensemble des déplacements ferroviaires, la grève des conducteurs de train est la première de cette ampleur outre Rhin. Selon les premiers chiffres publiés par les entreprises allemandes, elle pourrait conduire à un manque à gagner de 80 à 120 millions d’euros.
Avec près de 2/3 des liaisons grandes lignes qui sont annulées, l’Allemagne connait le mouvement social le plus dur dans l’univers du train. Cette 8ème grève en dix mois ne concerne pas directement les salaires ou la gestion des plannings mais la représentativité syndicale.
Les conducteurs GDL, majoritaire, exige de pouvoir représenter les personnels de bord ce que refuse la direction qui craint le poids trop important d’un mouvement syndical omniprésent dans la gestion sociale de la Deutsche Bahn.
Le syndicat GDL, qui a refusé la nomination d’un médiateur, a été vivement critiqué par la presse allemande qui accuse les cheminots « de s’attaquer à l’économie du pays en période de crise ».
Les conducteurs GDL, majoritaire, exige de pouvoir représenter les personnels de bord ce que refuse la direction qui craint le poids trop important d’un mouvement syndical omniprésent dans la gestion sociale de la Deutsche Bahn.
Le syndicat GDL, qui a refusé la nomination d’un médiateur, a été vivement critiqué par la presse allemande qui accuse les cheminots « de s’attaquer à l’économie du pays en période de crise ».
