Audi et Huawei développent une voiture autonome

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Ce partenariat entre Audi et Huawei, le dernier d’une longue série, a un objectif clair : développer des véhicules autonomes destinés à la Chine. Pékin semble assouplir ses règles pour les fabricants étrangers. Cependant le partenariat avec une entreprise chinoise reste une condition préalable. Audi et Huawei ouvriront un centre de développement de véhicules autonomes dans le pays en 2019.

Après le partenariat entre Volkswagen et Microsoft, ces associations sont désormais monnaie courante pour les grandes marques automobiles et nécessaires pour rester dans le course du véhicule autonome.

Il y a quelques jours, le géant chinois a présenté un Audi Q7 équipé de la plateforme Mobile Data Center (MDC). Cette plateforme se compose d’un certain nombre de puces d’intelligence artificielle, d’un processeur central, de caméras et se trouve sur le toit de la voiture. Huawei n’a pas caché son intention de collaborer avec Audi sur les communications entre véhicules et les solutions IOT.

La Chine demeure un marché complexe pour l’automobile de demain. En ce qui concerne les véhicules autonomes, le gouvernement chinois continue de « guider » les entreprises occidentales. Il contrôle strictement les autorisations nécessaires pour tester les véhicules ainsi que le nombre de permis attribués. L’une des raisons invoquées est que le gouvernement considère que cette approche constitue un risque pour la sécurité nationale. En réalité, la Chine ne veut pas que les pays occidentaux possèdent des cartes détaillées des routes chinoises ainsi que des données qualifiées de "sensibles."