La GBTA, Global Business Travel Association, première organisation mondiale du voyage d’affaires, installe une structure nationale en France qui veut mettre en avant le travail des acheteurs «voyages» et valoriser l’échange des connaissances entre les adhérents. Ce sera, à ce jour, la seule entité de ce type pour la GBTA qui estime que «Le marché français est mature, ouvert à l’échange européen et conscient des évolutions qui l’attendent ces prochaines années».
C’est dès le début février que cette association sera officiellement implantée en France avec un bureau parisien et une personne en charge du suivi quotidien de la toute jeune structure. «Il ne s’agit pas pour nous de créer un outil de plus sans originalité», précise Yann le Goff le Président de GBTA France qui se dit «ouvert aux échanges avec toutes celles et ceux qui voudront faire intégrer un lieu d’échange, de discussion et d’ouverture sur ce qui fera demain le métier d’acheteurs voyages quel que soit le titre donné dans son entreprise». Et de résumer son credo : «De l’action et pas de tape-à-l’œil». Parmi les premières mesures qui seront mises en place, la création de quatre «benchmark group» pour échanger sur l’aérien, le reporting, le transport ferroviaire, l’hôtellerie et «tous les grands sujets qui font et feront l’actualité du travel management». Un travail mené conjointement avec d’autres pays européens. À ce jour, plus d’une vingtaine de projets concrets pour les professionnels du voyage d’affaires sont en cours de développement. Un blog devrait également voir le jour avec, traduits en français, les grands documents d’analyse du voyage d’affaires émis par la GBTA, une mine en la matière. «Nous allons commencer modestement, en restant à notre place sans chercher à être ce que nous ne sommes pas. Nous devons être au service du métier, c’est toute l’ambition de ce projet que je porte avec Jean Pierre Drioux, le secrétaire général de la GBTA France et une dizaine d’autres professionnels. Nous lançons un appel à tous les professionnels pour qu’ils nous rejoignent sans aucune velléité concurrentielle ou aucune vision hégémonique», conclut Yann le Goff.
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