Le gouvernement belge souhaite mettre en place un service minimum sur son réseau ferroviare en cas de grève. Cette initiative n'est pas du goût des syndicats des cheminots de la SNCB. Ils menacent de mener des actions pendant l'été.
La CGSP Cheminots qui représente les agents de la SNCB s'oppose fermement à la mise en place d'un service minimum pour le rail belge. Le syndicat menace ainsi d'organiser des grèves cet été, si le projet de loi est validé. Son président Michel Abdissi a indiqué "Si le texte passe, nous nous devrons de réagir". Les organisations représentant les salariés du secteur ferroviaire belge estiment que cette mesure est une atteinte au droit de grève.
Le président de la CGSP Cheminots assure également que ce dispositif représente un risque pour la sécurité des services : "Les gens risquent de se battre pour prendre le train et d'agresser des cheminots en raison de leur colère ou frustration", explique-t-il.
Le gouvernement belge est actuellement en train d'étudier le dossier car les syndicats, la SNCB et Infrabel ne sont pas parvenus à s'entendre sur ce sujet lors des négociations.
Le président de la CGSP Cheminots assure également que ce dispositif représente un risque pour la sécurité des services : "Les gens risquent de se battre pour prendre le train et d'agresser des cheminots en raison de leur colère ou frustration", explique-t-il.
Le gouvernement belge est actuellement en train d'étudier le dossier car les syndicats, la SNCB et Infrabel ne sont pas parvenus à s'entendre sur ce sujet lors des négociations.
