Burkina Faso : un risque d’enlèvement important selon le Quai d’Orsay

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Le Quai d’Orsay recommande d’éviter de se rendre dans plusieurs provinces du Burkina Faso en raison d’un « risque d’enlèvement élevé ».

Le Quai d’Orsay appelle à la prudence pour les voyageurs devant se rendre au Burkina Faso en raison d’un « risque d’enlèvement élevé ». Comme visible sur la carte ci-dessus, les régions frontalières du Togo, du Bénin, du Niger et du Mali sont « formellement déconseillées ». La capitale, Ouagadougou, et ses environs, ainsi que les régions frontalières de la Côte d’Ivoire et du Ghana sont elles « déconseillées sauf raison impérative ». Le reste du pays est lui classé en « vigilance renforcée ». Selon le Quai d’Orsay, le risque d’enlèvement est « croissant à mesure que l’on se rapproche des zones transfrontalières ». Le Ministère recommande de passer la nuit dans la zone la moins dangereuse (zone jaune) ou dans des hôtels « sécurisés » d’Ouagadougou. 


Ces recommandations font notamment suite à une attaque terroriste commise contre des gardes forestiers le 5 juillet dernier dans le sud du Burkina Faso. Pour rappel, c’est également au Burkina Faso que deux touristes français, enlevés au Bénin, avaient été libérés en mai dernier dans une opération qui avait coûté la vie à 2 militaires français.