Alors que l'intersyndicale de Carlson Wagonlit Travel appelle depuis ce mardi matin à une grève illimitée, la Direction veut calmer le jeu et se propose d'organiser une réunion de travail ce mercredi 20 juin. Les salariés sont sceptiques sur le résultat.
Pour éviter un durcissement du mouvement au sein de la TMC, la direction de CWT a proposé une rencontre à l'intersyndicale. Programmée pour le 20 juin, la finalité de cette réunion est de mettre à plat l'ensemble des problèmes que dénoncent les salariés : conditions de travail, délocalisation, optimisation des fonctions.
Alors que le PSE avait été retoqué et que seule une procédure de licenciement est engagée, l'intersyndicale craint une baisse massive des effectifs en raison de la montée en puissance de la technologie comme le touchless, l'émission automatisée des billets d'avion ou des réservations hôtelières. Dans une récente interview à Business Travel News, Kurt Ekert's le CEO de CWT a affirmé "nous avons massivement augmenté nos dépenses en immobilisations. Nous sommes en train de devenir une entreprise de technologie et de commerce électronique". Pas de quoi rassurer les salariés du groupe.
Selon une responsable syndicale, "la Direction prend tardivement en compte la colère des salariés qui s'expriment depuis des mois sur les risques psycho sociaux rencontrés au travail". CWT n'a pas souhaité commenter cette information se bornant à confirmer son invitation à la réunion de travail avec tous les syndicats de l'entreprise.
Alors que le PSE avait été retoqué et que seule une procédure de licenciement est engagée, l'intersyndicale craint une baisse massive des effectifs en raison de la montée en puissance de la technologie comme le touchless, l'émission automatisée des billets d'avion ou des réservations hôtelières. Dans une récente interview à Business Travel News, Kurt Ekert's le CEO de CWT a affirmé "nous avons massivement augmenté nos dépenses en immobilisations. Nous sommes en train de devenir une entreprise de technologie et de commerce électronique". Pas de quoi rassurer les salariés du groupe.
Selon une responsable syndicale, "la Direction prend tardivement en compte la colère des salariés qui s'expriment depuis des mois sur les risques psycho sociaux rencontrés au travail". CWT n'a pas souhaité commenter cette information se bornant à confirmer son invitation à la réunion de travail avec tous les syndicats de l'entreprise.
