Code de la route : les voyageurs d’affaires sont de mauvais élèves à l’étranger

123

Lorsqu'ils sont à l'étranger, les voyageurs d'affaires ne font pas uniquement des faux pas culturels par méconnaissance du pays visité. Il est également fréquent qu'ils commettent des impairs sur la route. Une étude d'Enterprise souligne que le manque de préparation des collaborateurs les mène à commettre un certain nombre d’infractions lorsqu'ils conduisent à l'étranger.

L’étude «Driving Abroad» menée par l’Institut Research Now pour Enterprise Rent-A-Car auprès de plus de 500 voyageurs d’affaires dans toute l’Europe (France, Royaume-Uni, Espagne, Allemagne, Irlande) révèle que beaucoup d'entre eux ne se préparent pas avant de conduire à l’étranger.

Un tiers des conducteurs se déplaçant dans un cadre professionnel (32%) admettent qu’ils ne connaissent pas le numéro d’urgence en vigueur et environ un quart des sondés ne sont pas au fait du matériel dont ils doivent légalement disposer à bord de leur véhicule.

Des mauvais élèves sur les routes étrangères
Presque la moitié d’entre eux (46%) ne savent pas quand il est autorisé ou non d’utiliser leur klaxon et environ un tiers (31%) sont incertains quant aux limites du taux d’alcool autorisés au volant selon les pays traversés. Un sur cinq ne sait pas non plus si les limitations de vitesses sont indiquées en kilomètres ou bien en miles par heure.

Sur les 70% qui affirment se préparer avant de devoir conduire à l’étranger pour le travail, un sur deux déclare que cela passe par le fait d’emporter ses lunettes de soleil (50%). Environ la même proportion affirme qu'ils se renseignent sur internet à propos des règles locales de circulation et de conduite (53%) et presque autant assurent demander à leur agence de location de voiture (51%).

De plus, près de 3 personnes sur 10 (27%) ont déjà utilisé leur téléphone au volant disposer d’un kit mains libres. Une sur cinq (20%) a déjà rédigé un sms pendant qu’elle conduisait et une sur dix déclare avoir envoyé des e-mails pendant qu’elle tenait le volant.

La moitié des voyageurs d'affaires ont eu des amendes à l'étranger
Conséquence de ces mauvaises habitudes au volant, 50% des conducteurs interrogés affirment avoir été pénalisés pour une infraction routière et plus de la moitié (56%) ont été impliqués dans au moins un incident à l’étranger.

La plupart a été condamnée à payer une amende pour excès de vitesse (27%) ou un ticket de stationnement (21%) mais certains ont également été pénalisés pour utilisation abusive de leur klaxon, pour stationnement interdit (5%) ou pour avoir pris une direction non autorisée (4%).

Parmi eux, 18% affirment qu'ils ne savaient pas qu’ils commettaient une infraction au moment des faits.
Enfin, plus de la moitié des voyageurs d’affaires (54%) ont également admis avoir vécu des incidents résultant directement de leur méconnaissance du code de la route du pays traversé : qu’il s’agisse d’avoir raté leur correspondance en bateau ou en train (14%), de ne pas avoir rempli leur réservoir avec le bon type de carburant (7%) ou bien même d’avoir déjà conduit du mauvais côté de la route (16%).