Déplacements professionnels, l’INSEE fait bilan des transports en 2014

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Pour bien acheter et comprendre les marchés, il faut disposer de tous les chiffres utiles. Les tableaux 2016 de l'économie française, publiés il y a quelques jours, par l'INSEE, s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer d'un aperçu rapide et actuel sur la situation économique, démographique et sociale de la France. Plus d'une cinquantaine de familles sont passées à laloupe : de l'emploi à la dette via le tourisme et les transports. C'est ce dernier sujet que nous publions ici. Attention, certaines datas révèlent les résultats définitifs des études 2014.

En 2014, l'activité du transport intérieur de voyageurs croît légèrement (+ 1,1% après + 0,5% en 2013) à un rythme supérieur à sa moyenne annuelle depuis 2008. La circulation des véhicules particuliers augmente légèrement plus vite qu'en 2013, tandis que la croissance des transports collectifs ralentit.
Parmi ces derniers, les transports routiers augmentent, les transports ferrés diminuent légèrement et le transport aérien recule. Les parts des modes de transports intérieurs de voyageurs n'évoluent pas. La part de la route est stable, à 88%.

En lien avec les estimations de circulation routière, le nombre de voyages-kilomètres réalisés en voitures particulières et en deux-roues motorisés augmente de 1,2% entre 2013 et 2014, soit un rythme supérieur à sa tendance depuis 2008.

Le transport collectif mesuré en milliards de voyageurs-kilomètres croît en 2014 (+ 0,2% contre + 0,4% en 2013). Cette croissance très modérée se situe en deçà de sa tendance depuis six ans et bien en dessous de sa tendance décennale (+ 2,1% en moyenne annuelle entre 2003 et 2013). Cette quasi-stabilité est due à l'augmentation du transport collectif par la route compensant la diminution du transport aérien et celle du transport collectif ferré qui reste majoritaire (60% du transport collectif).

Avec 91,9 milliards de voyageurs-kilomètres transportés, le transport ferroviaire de voyageurs, hors navettes Eurotunnel, diminue à nouveau en 2014 (- 0,6%) à un rythme quasi identique à 2013. Le transport ferroviaire longue distance (trains à grande vitesse et trains interurbains « classiques »), qui représente les deux tiers du trafic ferroviaire régresse (- 0,5%) pour la troisième année consécutive. Le transport ferroviaire « du quotidien » diminue à un rythme semblable (- 0,7%) après plusieurs années de hausse.

En 2014, le nombre total de passagers aériens (y compris Outre-Mer) croît de 3%. La progression du transport aérien total est supérieur à celle mesurée en 2013 (+ 2,5%). Cette croissance est uniquement due au transport international qui poursuit sa forte hausse (+ 4,2% après + 2,7% en 2013). Le trafic intérieur métropolitain diminue pour la première fois depuis 2010 (- 2,2%). La fréquentation des aéroports de province ralentit.

En 2014, 31,6 millions de passagers fréquentent les ports maritimes français : 17,4 millions en Manche et mer du Nord, 12,5 millions en Méditerranée et 1,6 million en outre-mer (moins de 200.000 en Atlantique). Sur l'ensemble des principaux ports français, le nombre total de passagers croît sensiblement pour la seconde année consécutive (+ 3,1%). Le trafic maritime dans la Manche et en mer du Nord est particulièrement dynamique (+ 5,2% après + 5% en 2013). À l'inverse, le trafic en Méditerranée recule légèrement (- 0,6%). Le trafic maritime d'outre-mer dans les deux principaux ports continue de croître fortement (+ 12,2%).

Quekques tableaux pour comprendre

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