A partir de ce lundi 11 janvier, SNCF expérimente pour 3 mois un dispositif d’embarquement qui permet aux clients de valider leurs billets avant de monter dans leur TGV. L'objectif ? Lutter contre la fraude. Les voyageurs d'affaires pourront y valider leur billet sous toutes ses formes.
L'installation des portails ne nous avait pas échappé, ils sont opérationnels à partir de ce lundi 11 janvier dans les gares de Paris-Montparnasse et Marseille-Saint-Charles. Quatre prototypes de dispositif d’embarquement TGV sont expérimentés pour une durée de trois mois et ainsi mis en concurrence : Thales, IER, Scheidt & Bachmann et Xerox. L’un d’entre eux sera retenu pour être déployé dans d’autres gares TGV à l’horizon 2017. Les voyageurs valideront leur titre de transport grâce aux lecteurs optiques sans contact. Conséquence : seuls les voyageurs munis d’un billet accèderont au quai. Les lecteurs sont en capacité de lire tout type de support : billet classique, imprimé, sur smartphone et cartes à puce.
Avec la mise en place de ce dispositif, SNCF franchit un pas de plus pour lutter contre la fraude qui chaque année coûte à SNCF 300 millions d’euros. Depuis 2012, différents dispositifs de contrôle sont testés sur des lignes affichant des taux de fraude important. A l’entrée du quai ou à la porte des TGV, des agents SNCF scannent les billets des voyageurs. Cette première expérimentation a porté ses fruits car le taux de fraude baisse en moyenne de 25% lorsque cette opération de contrôle est réalisée sur une journée complète. La SNCF souligne que "Ce dispositif répond à une demande des clients : d’après une enquête Ifop d’août 2015, 88% des voyageurs souhaitent un contrôle des titres de transport avant l’accès au train".
Ces portes d'embarquement TGV ne sont pas comparables aux portiques installés sur le quai Thalys en gare du Nord, qui sont eux dédiés à la sécurité.
Avec la mise en place de ce dispositif, SNCF franchit un pas de plus pour lutter contre la fraude qui chaque année coûte à SNCF 300 millions d’euros. Depuis 2012, différents dispositifs de contrôle sont testés sur des lignes affichant des taux de fraude important. A l’entrée du quai ou à la porte des TGV, des agents SNCF scannent les billets des voyageurs. Cette première expérimentation a porté ses fruits car le taux de fraude baisse en moyenne de 25% lorsque cette opération de contrôle est réalisée sur une journée complète. La SNCF souligne que "Ce dispositif répond à une demande des clients : d’après une enquête Ifop d’août 2015, 88% des voyageurs souhaitent un contrôle des titres de transport avant l’accès au train".
Ces portes d'embarquement TGV ne sont pas comparables aux portiques installés sur le quai Thalys en gare du Nord, qui sont eux dédiés à la sécurité.
