L'un des principaux freins au développement des voitures électriques réside dans leur faible autonomie et leur temps de recharge assez long. La start-up israélienne Storedot a une solution. Elle compte adapter sa technologie pour ces véhicules. Une technologie qui permet de booster la batterie d'un smartphone en 30 secondes
Storedot a présenté cette année au salon Consumer Electronics Show de Las Vegas une technologie qui permet de recharger son smartphone en 30 secondes. L'entreprise assure qu'elle pourra l'adapter aux voitures électriques d'ici l'année prochaine. Si elle y parvient, il sera alors possible de "faire le plein" de sa batterie en 3 minutes. «Nous débutons notre travail sur les véhicules électriques», explique Doran Myersdorf, le P-DG de la société à Auto Express. «Nous espérons pouvoir montrer l’année prochaine un modèle se rechargeant en seulement trois minutes. Nous sommes absolument certains de pouvoir le faire car nous savons comment nous y prendre pour une cellule sachant qu’il est possible comme le fait Tesla de combiner des milliers de cellules entre elles», ajoute-t-il.
Cette technologie baptisée nanodots repose sur des cristaux de 2 nanomètres de diamètre qui contiennent des chaînes d’acides aminés (peptides). Ils permettent une circulation des ions beaucoup plus rapide entre l’anode et la cathode. La durée de vie de ces batteries est estimée à 1 500 cycles de charge et décharge pour les téléphones, soit environ 3 ans de vie. En outre, le surcoût devrait être compris entre 100 et 150 euros. En revanche, l'entreprise n'a pas encore chiffré celui qui pourrait en résulter pour les voitures.
Cette technologie baptisée nanodots repose sur des cristaux de 2 nanomètres de diamètre qui contiennent des chaînes d’acides aminés (peptides). Ils permettent une circulation des ions beaucoup plus rapide entre l’anode et la cathode. La durée de vie de ces batteries est estimée à 1 500 cycles de charge et décharge pour les téléphones, soit environ 3 ans de vie. En outre, le surcoût devrait être compris entre 100 et 150 euros. En revanche, l'entreprise n'a pas encore chiffré celui qui pourrait en résulter pour les voitures.
