Bruxelles a ordonné à Estonian Air de rembourser les aides publiques qu'elle avait reçues, soit un total 85 millions d'euros (plus les intérêts, soit 91 millions). Cette importante facture a condamné la compagnie estonienne en difficulté, qui s'est déclarée en faillite. Elle a cessé ses vols ce dimanche 8 novembre.
Estonian Air indique sur son site internet que tous ses avions sont cloués au sol depuis ce dimanche 8 novembre 2015. Les passagers ayant réservé des billets auprès de la compagnie seront remboursés à partir du 11 décembre. Ceux ayant pris leurs places par le biais d'une autre compagnie - comme SAS, KLM ou encore Brussels Airlines - se verront proposer le remboursement ou un vol de remplacement.
La Commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager a expliqué la décision de Bruxelles dans un communiqué "Estonian Air avait reçu à plusieurs reprises des aides publiques au cours des cinq dernières années". Selon elle, "Ce ne serait pas une bonne utilisation de l'argent des contribuables pour garder Estonian Air sur le marché de façon artificielle", et elle considère que l'entreprise n'avait pas de "plan de restructuration crédible capable de garantir sa viabilité sans l'appui continu de l'État".
Une nouvelle compagnie décolle
L'Estonie a d'ores et déjà indiqué qu'une nouvelle compagnie contrôlée par l’État, Nordic Aviation Group (NAG) allait être lancée. Elle reprendra au moins huit destinations d'Estonian Air. Le président de NAG Peeter Tohver a précisé que cette nouvelle entreprise ne sera pas «un successeur légal» d'Estonian Air. Il souligne que "Les règles de l'Union européenne sont très dures, c'est pourquoi nous commençons avec une feuille blanche et une nouvelle équipe".
Pour le moment, NAC n'a pas de flotte d'avions propre ou de personnel. Dans un premier temps, elle fera donc appel à d'autres transporteurs pour assurer les vols. Par exemple, Adria Airways lui donne accès à une certificat de l'opérateur de vol, sa plate-forme commerciale et son système de billetterie.
La Commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager a expliqué la décision de Bruxelles dans un communiqué "Estonian Air avait reçu à plusieurs reprises des aides publiques au cours des cinq dernières années". Selon elle, "Ce ne serait pas une bonne utilisation de l'argent des contribuables pour garder Estonian Air sur le marché de façon artificielle", et elle considère que l'entreprise n'avait pas de "plan de restructuration crédible capable de garantir sa viabilité sans l'appui continu de l'État".
Une nouvelle compagnie décolle
L'Estonie a d'ores et déjà indiqué qu'une nouvelle compagnie contrôlée par l’État, Nordic Aviation Group (NAG) allait être lancée. Elle reprendra au moins huit destinations d'Estonian Air. Le président de NAG Peeter Tohver a précisé que cette nouvelle entreprise ne sera pas «un successeur légal» d'Estonian Air. Il souligne que "Les règles de l'Union européenne sont très dures, c'est pourquoi nous commençons avec une feuille blanche et une nouvelle équipe".
Pour le moment, NAC n'a pas de flotte d'avions propre ou de personnel. Dans un premier temps, elle fera donc appel à d'autres transporteurs pour assurer les vols. Par exemple, Adria Airways lui donne accès à une certificat de l'opérateur de vol, sa plate-forme commerciale et son système de billetterie.
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