Facebook : fuyez avant d’en être victime !

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Une association américaine de DRH invite les jeunes à quitter Facebook qu’ils considèrent comme pénalisant pour trouver un emploi ou faire carrière. Pire, selon eux, l’intrusion permanente de Google dans la vie quotidienne est elle aussi montrée du doigt.

Pour un DRH américain sur cinq, les réseaux sociaux sont devenus les pires ennemis de celles et ceux à la recherche d’un premier emploi. Au-delà des informations délivrées par les réseaux sociaux, ce sont les attitudes émotionnelles qui sont traquées par les recruteurs des grandes entreprises. Et de dénombrer pas moins d'une centaine d'officines spécialisées dans la recherche d'informations sur des candidats potentiels. A la clé, la traque des faux diplômes, des caractériels évidents mais aussi des timides chroniques.

Parmi les pistes de caractère recherchées : la capacité émotionnelle face au danger, les réactions à chaud devant les grands événements de ce monde ou les attitudes à la lecture des critiques formulées… Sans oublier les orientations sexuelles et religieuses. "Facebook est une mine d’or pour cerner le profil des candidats", explique Mike Rourkey, consultant en analyse comportementale et qui a été pendant dix ans l’une des têtes chercheuses d’entreprises agroalimentaires à la recherche de nouveaux cadres. Aujourd’hui, absent de tous les réseaux sociaux, il constate que la facilité avec laquelle se livrent les 18-25 ans est "surprenante de naïveté".

Mais ni Facebook, ni Google seraient les seules sources de renseignement. Les messages postés sur twitter ou ceux sur Instagram seraient tout aussi révélateur de la personnalité qui les poste. "NO social media for a job", répète à l’infini le consultant qui explique que les échanges par mail sont préférables à toutes les autres publications publiques.