L’A380 d’Emirates devrait atterrir à Casablanca en mars 2017

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L'A380 d'Emirates devait se poser à Casablanca le 27 novembre dernier, mais la compagnie du Golfe avait dû renoncer à son projet car elle n'avait pas obtenu le feu vert de l'Office National des Aéroports (ONDA). Le gros porteur atterrira finalement sur la plate-forme marocaine lorsque l'extension du Terminal 1 sera finie, soit fin mars 2017.

L'aéroport de Casablanca pourra recevoir des A380 à partir de la fin mars 2017. L'ONDA a confirmé l'information le 29 novembre 2016. Elle précise qu'Emirates a obtenu l'autorisation d'opérer son gros porteur sur la piste après la fin du chantier d'agrandissement et de modernisation du Terminal 1. Ainsi, l'A380 devrait se poser sur la piste le 26 mars 2017.

L'ONDA explique avoir mis en place d'importants investissements pour accueillir les A380 dans le cadre de ces travaux sur la plate-forme. Ils prévoient "des passerelles télescopiques à deux niveaux, nécessaires au traitement en contact sur le terminal de cet appareil ainsi que des postes de stationnement dédiés".

L'office avait été fortement critiquée ce week-end par la compagnie du Golfe qui s'était finalement vue refuser le déploiement du superjumbo sur la ligne Dubaï – Casablanca prévu le 27 novembre. Il profite donc de cette annonce pour défendre sa décision :

"L’intégration de l'A380 durant le créneau de 11h30 à 14h30 sollicité par Emirates dégradera significativement le standard de la qualité de service tout au long de la chaîne du processus d’accueil des passagers et de traitement de leurs bagages". L'ONDA précise que "le poste principal de stationnement recommandé condamne une bretelle capitale pour la circulation des aéronefs ainsi qu’une voie de service, handicapant également un poste d’accueil gros porteur mitoyen". Elle conclut "Le poste de stationnement de substitution ne peut pas être envisagé, car il condamne un nombre important de postes de stationnement d’avions vu l’envergure du A380 qui nécessite plus d’espaces pour ses déplacements et son stationnement, réduisant ainsi la capacité du parking avions et pénalisant l’exploitation normale de l’aéroport".