L’Etat se renforce au capital d’Air France

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Pour renforcer ses droits de vote, l'Etat fait avec Air France comme avec Renault, il augmente sa part au capital pour conserver ses droits de vote double.

Une résolution doit être débatue lors de l'Assemblée Générale des actionnaires le 21 mai prochain pour s'opposer à une réslution visant à supprimer l'octroi de droits de vote double prévu par la loi du 29 mars 2014, dite "loi Florange".

Pour faire échec à la limitation de son poids au conseil d'administration, l'Etat, qui détient 15,88% du capital d'AF rachète 5,1 millions d'actions supplémentaires afin de conserver ses droits et faire barrage à cette résolution.

Un droit de vote qui lui coûtera entre 33 et 45 millions d'euros.
En avril, l'Etat avait également augmenté sa part au capital de Renaut de 15 à 19,7% pour faire échouer une résolution similaire.