L’UAF voit d’un mauvais œil la suppression de 13 points de passage frontalier

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Les pouvoirs publics envisagent de fermer 13 points de passage frontalier (PPF). Ce projet pourrait devenir effectif lors de la publication prochaine de la liste actualisée des PPF français au Journal Officiel de l’Union Européenne (JOUE). L'Union des Aéroports Français (UAF) qui représente les plates-formes de l'Hexagone dénonce cette mesure.

Les pouvoirs publics veulent fermer 13 points de passage frontalier. Les aéroports concernés ne pourraient alors plus gérer le trafic passagers en provenance ou à destination des pays situés hors de l’espace Schengen. L'UAF dénonce "cette mesure, brutale, a été prise sans concertation avec la Profession, sans délais de prévenance et sans recherche de solution alternative".

Dans son communiqué du 19 septembre 2016, l'association s'oppose à ce projet et demande aux pouvoirs publics de laisser sa place à la concertation, aux études d’impact économique nécessaires ainsi qu’à la recherche de moyens alternatifs visant à assurer la pérennité des PPF.

Elle estime: "Il est plus que temps aujourd’hui de traiter la question des PPF de manière cohérente et concertée. L’UAF et ses partenaires du transport aérien plaident de longue date pour des solutions innovantes permettant de concilier contraintes de l’administration et impératifs économiques des exploitants aéroportuaires et des territoires desservis". L'organisation ajoute: "La suppression pure et simple d’un PPF menace de fait la viabilité économique de l’aéroport concerné et porte atteinte à l’attractivité et à la compétitivité du territoire".

En outre, l’UAF rappelle que "l’aviation d’affaires assure les équilibres économiques d’un grand nombre d’aéroports et porte le développement économique de nombreux territoires. L’aviation d’affaires représente en France un impact de plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires et de plus de 3000 emplois directs".