Faut-il s'en inquiéter ? Un rapport de l'OCDE affirme que seuls 13% des travailleurs européens possèdent des compétences supérieures aux possibilités de l'intelligence artificielle. Le chiffre étonne et semble donner raison à tous ceux qui pensent que la machine travaille aussi bien que les hommes.
Dans le monde du voyage d'affaires, la gestion des profils par l'Intelligence Artificielle est 6 fois plus rapide que l'analyse humaine avec un taux d'erreur inférieur à 0,01%. Idem sur le suivi comptable et les opérations d'analyse des dépenses. Aux USA, une étude menée par l'université de Berkeley affirme qu'en 2025, plus de 80% de la gestion financière des entreprises sera assurée par des logiciels construits autour de l'IA. De quoi effrayer les DAF, les comptables et autres spécialistes des chiffres.
Ces chiffres sont confortés par l'enquête de l'OCDE qui, en plus d'une centaine de pages et après avoir compilé quelques 200 sources d'informations, en est arrivé à la conclusion qu'il n'y a pas de métier plus menacé qu'un autre. Seule la capacité technologique et le développement des outils ont susceptibles de modifier les habitudes de travail. Pire, en 20 ans, l’OCDE n’a remarqué aucune amélioration notable dans les compétences des adultes et constate même une dégradation des savoirs liés à l'utilisation d'outils tiers comme l'ordinateur ou les smartphones, réputés pour limiter les efforts de mémorisation et d'apprentissage.
Toujours selon ce rapport, les outils utilisés pour garantir la formation de l'humain sont également dépendants de systèmes d'apprentissage évolué basés sur l'IA. En clair, ce que l'homme apprend, la machine le sait déjà et peut s'en enrichir au fur et à mesure. C'est un constat flagrant dans le monde de la santé ou l'analyse radiologique, assurée par des outils d'IA est 15 foizs plus performante que le regard humain. Même constat dans l'ingénierie ou le système va tirer parti des erreurs et les détecter plus vite que ne le fera un ingénieur spécialisé.
Téléchargez le rapport de l'OCDE
Ces chiffres sont confortés par l'enquête de l'OCDE qui, en plus d'une centaine de pages et après avoir compilé quelques 200 sources d'informations, en est arrivé à la conclusion qu'il n'y a pas de métier plus menacé qu'un autre. Seule la capacité technologique et le développement des outils ont susceptibles de modifier les habitudes de travail. Pire, en 20 ans, l’OCDE n’a remarqué aucune amélioration notable dans les compétences des adultes et constate même une dégradation des savoirs liés à l'utilisation d'outils tiers comme l'ordinateur ou les smartphones, réputés pour limiter les efforts de mémorisation et d'apprentissage.
Toujours selon ce rapport, les outils utilisés pour garantir la formation de l'humain sont également dépendants de systèmes d'apprentissage évolué basés sur l'IA. En clair, ce que l'homme apprend, la machine le sait déjà et peut s'en enrichir au fur et à mesure. C'est un constat flagrant dans le monde de la santé ou l'analyse radiologique, assurée par des outils d'IA est 15 foizs plus performante que le regard humain. Même constat dans l'ingénierie ou le système va tirer parti des erreurs et les détecter plus vite que ne le fera un ingénieur spécialisé.
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