L'Administration de l'aviation civile de Chine (AACC) a sanctionné 5 compagnies aériennes dont les pilotes avaient commis des erreurs qui auraient pu s'avérer fatales. Elle a demandé aux trois transporteurs chinois (China Eastern Airlines, Okay Airways, Xiamen Air) et aux deux étrangers réprimandés (Orient Thai Airlines et Emirates) de corriger immédiatement leurs pratiques.
La compagnie chinoise Okay Airways a connu deux incidents qui auraient pu être graves au cours des dernières semaines. L'un de ses avions cargo est sorti de piste fin avril tandis que, plus récemment, la queue d'un autre appareil a touché le tarmac lors de l'atterrissage. L'AACC a décidé que cette entreprise ne pouvait plus assurer de nouveaux vols ou déployer de nouveaux avions jusqu'à la fin de l'année. En outre, les pilotes aux commandes lors de ces incidents pourraient être suspendus. C'est la sanction qui avait été rendue contre leurs collègues de Xiamen Air qui avaient commis un impair similaire le 12 avril.
Deux capitaines et un capitaine-assistant de China Eastern Airline ont également perdu leur licence après avoir abîmé la queue et les roues d'un A319 lors d'un atterrissage effectué par mauvaise météo. L'AACC a envoyé des experts dans ces trois structures afin qu'ils inspectent leurs opérations et formations face à ce "glissement des conditions de sécurité".
Les compagnies étrangères sont également dans le viseur de l'administration de l'aviation civile chinoise. Elle a décidé de ne plus accorder l'ajout de nouvelles destinations ou nouveaux avions à Emirates pour les 6 prochains mois. L'AACC avait ouvert une enquête lorsqu'un A380 de la compagnie du Golfe a manqué de carburant à l'atterrissage à Beijing en janvier dernier. Elle reproche également au pilote de ne pas avoir coopéré pendant les investigations.
L'AACC a enfin tapé sur les doigts d'Orient Thai Airways après avoir découvert qu'il manquait une roue sur un de ses avions ou encore d'autres violations. Ce transporteur ne peut plus voler vers Chengdu, Xi'an, Nanchang, Nanjing et Chongqing et doit réduire sa flotte dans le ciel chinois de cinq appareils. En outre, ses demandes de nouveaux vols ont été suspendues et une amende de 29 000 yuans (3900 €) lui a été remis. Après ces deux incidents, l'organisation a décidé d'évaluer les performances des 175 transporteurs étrangers présents en Chine.
Deux capitaines et un capitaine-assistant de China Eastern Airline ont également perdu leur licence après avoir abîmé la queue et les roues d'un A319 lors d'un atterrissage effectué par mauvaise météo. L'AACC a envoyé des experts dans ces trois structures afin qu'ils inspectent leurs opérations et formations face à ce "glissement des conditions de sécurité".
Les compagnies étrangères sont également dans le viseur de l'administration de l'aviation civile chinoise. Elle a décidé de ne plus accorder l'ajout de nouvelles destinations ou nouveaux avions à Emirates pour les 6 prochains mois. L'AACC avait ouvert une enquête lorsqu'un A380 de la compagnie du Golfe a manqué de carburant à l'atterrissage à Beijing en janvier dernier. Elle reproche également au pilote de ne pas avoir coopéré pendant les investigations.
L'AACC a enfin tapé sur les doigts d'Orient Thai Airways après avoir découvert qu'il manquait une roue sur un de ses avions ou encore d'autres violations. Ce transporteur ne peut plus voler vers Chengdu, Xi'an, Nanchang, Nanjing et Chongqing et doit réduire sa flotte dans le ciel chinois de cinq appareils. En outre, ses demandes de nouveaux vols ont été suspendues et une amende de 29 000 yuans (3900 €) lui a été remis. Après ces deux incidents, l'organisation a décidé d'évaluer les performances des 175 transporteurs étrangers présents en Chine.
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