La Préfecture de Paris approuve la piétonnisation de la Rive droite

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Les détracteurs de la piétonnisation de la Rive droite de la Seine sont, malgré leurs arguments, renvoyés à leur dossier. La préfecture de police de Paris entérine la suppression de la circulation automobile des berges rive droite. Les voyageurs d'affaires vont devoir rester sur leurs solutions de remplacement.

Depuis le 21 octobre, la Rive droite de la Seine est interdite aux voitures sur 3,3 km du quai bas, le long du fleuve, de l'entrée du tunnel des Tuileries (Ier arrondissement) à la sortie du tunnel Henri-IV (IVe). Cette fermeture, voulue par Anne Hidalgo pour lutter contre la pollution de l'air, est finalement approuvée par un rapport du comité technique de suivi remis mercredi à la mairie de Paris. Le rapport constate des conditions de circulation "dégradées" sur les axes de report, celles-ci ne s'écartent cependant pas "des prévisions de l'étude d'impact". Selon le document lu par l'AFP, "Il n'a, par ailleurs, pas été constaté de dégradation des conditions d'intervention des services de secours et de police".

Sur la pollution, le rapport constate des résultats contrastées. Des améliorations sont constatées quais hauts rive droite, mais des augmentations de la pollution atmosphérique sont relevées sur d'autres secteurs, "notamment au niveau du quai Henri IV".

A long terme, le comité de suivi se veut cependant optimiste en raison de "la diminution de la circulation automobile", de la "politique de reconquête de la qualité de l'air, avec les possibilités ouvertes par la création des vignettes Crit'Air et des Zones de Circulation Restreinte". Enfin le préfet de police de Paris Michel Delpuech recommande de rechercher des solutions sur les questions de bruit "dans les plus brefs délais" en conseillant à la mairie de Paris d'investir dans des revêtements dits silencieux.

Le comité de suivi devrait poursuivre ses activités pendant deux ans.