La SNCF entrouvre la porte de la data

59

Depuis ce jour, lundi 15 juin, la SNCF donne accès à ses datas aux développeurs qui veulent produire des applications utiles aux voyageurs dans leur déplacements quotidiens. Une idée noble et généreuse avec des contraintes qui en limitent l’impact !

Quatre grands domaines sont ainsi ouverts aux créateurs : la gestion des itinéraires, la recherche d'horaires,  la consultation des grilles horaires ainsi que la recherche automatique par gares. Concrètement, l’accès aux datas sur les serveurs de la SNCF devient ainsi un atout de taille pour imaginer des produits technologiques qui n’existent pas encore.

Mais SNCF ne fait qu’entrouvrir la porte en limitant à 90 000 le nombre des requêtes mensuelles sur ses bases, soit à peine 3000 par jour ce qui est insuffisant pour une appli qui vise le grand public. La peur de SNCF est simple : elle ne souhaite pas alimenter les Google et autres géants de la donnée (Apple, Microsoft…) qui viendraient piller se bases pour l’intégrer à ses propres applications. Pour by passer cette limite, SNCF étudie la possibilité de faire payer les accès à ses bases au-delà des 90 000 consultations. Rien à ce jour n’est encore décidé, même si un texte voté le 8 juin dernier oblige les entreprises de transport public à diffuser gratuitement leurs données.

SNCF admet qu’elle doit se plier à ce texte mais évoque un coût de maintenance technique pour en freiner l’application. De quoi agacer les développeurs qui demandent l’application pure et simple du texte.