La sûreté en pratique par Anticip

219

Le virus Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014 et 2015, le virus Zika en Amérique latine en 2016 puis en Inde en 2017, les phénomènes de forte pollution à New-Dehli en 2016 et dans le Nord-Ouest de la Chine en 2017 ne sont que quelques-uns des exemples, très médiatisés, de risques sanitaires élevés que peuvent rencontrer les voyageurs d’affaires lors de leurs déplacements à l’étranger. Comment les protéger ?

Les entreprises qui envoient leurs collaborateurs en déplacement le savent, elles sont responsables de leur sécurité et donc de leur santé au cours du séjour. Ce postulat implique la gestion de différentes typologies de risques que les employeurs doivent préparer et anticiper afin de permettre à leurs collaborateurs de partir sereins. S’il est important d’avoir conscience des risques encourus, il est nécessaire de ne pas mélanger risques perçus et risques réels.

Bien définir la nature du risque est essentiel

Selon le gouvernement français, “on appelle risque sanitaire un risque immédiat ou à long terme représentant une menace directe pour la santé des populations nécessitant une réponse adaptée du système de santé. Parmi ces risques, on recense notamment les risques infectieux pouvant entraîner une contamination de la population.” Les entreprises doivent donc être en mesure de répondre à ce risque.

Un voyageur sur deux est victime d’un problème de santé à l’étranger, quel que soit le motif de son déplacement. Il s’agit généralement d’infections bénignes mais qui viennent perturber le déroulé du déplacement et peuvent avoir des conséquences d’autant plus néfastes sur les objectifs d’un déplacement professionnel. Même s’ils varient d’une région et d’une période à l’autre, les risques sanitaires les plus fréquents sont, dans l’ordre :

• la diarrhée du voyageur ;
• les problèmes de peau (coups de soleil, allergie, piqûre d’insectes, infections) ;
• les problèmes respiratoires (changement de température, exposition à la pollution ).

10 % des voyageurs consultent un médecin lors de leur déplacement ou à leur retour

Une consultation avec le médecin conseil référent de l’entreprise, qui peut être extérieur à la société est le point de départ d’un déplacement professionnel dans une zone à risques. Il fera passer la visite d’information et de prévention aux salariés et pourra vérifier que leur état de santé permet le départ.

Les prestataires sanitaires possèdent l’expertise qui permet l’évaluation sanitaire de chaque destination :

• ils fournissent des informations sur les risques sanitaires de chaque pays ;
• ils diffusent des alertes sanitaires ;
• ils offrent un accès à un plateau d’assistance sanitaire ;
• ils transmettent les informations préventives (vaccination, hygiène, précaution de base…).

Leur présence est un atout fort pour l’entreprise dont l’enjeu principal dans la gestion des risques sanitaires est de trier les informations, notamment celles diffusées par les médias, pour les transformer de manière opérationnelle en expliquant au voyageur comment se protéger.

La prudence doit être de mise

Une attention toute particulière doit être portée aux médicaments de contrefaçon. Ils sont légions dans bon nombre de pays et il convient de s’en prémunir en évitant au maximum d’en acheter lorsque leur provenance n’est pas infaillible. Voyager avec des médicaments n’est pourtant pas toujours aisé, leur conservation peut poser problème.

Si vous deviez être amenés à devoir acheter un médicament à l’étranger, n’hésitez pas à contacter votre ambassade pour connaître la liste des pharmacies officielles et vous assurez ainsi de la fiabilité du produit.

Avec nos remerciements à Anticip pour leur support.