Le Secrétaire d’Etat au tourisme veut fluidifier les circuits d’aéroport

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Invité à l'IFTM Top Resa, le secrétaire d'Etat auprès du Ministre chargé de l'Europe et des affaires étrangères est venu à la rencontre des professionnels du tourisme avec un message : travaillons ensemble pour améliorer les choses.

Les voyageurs d'affaires verront-ils rapidement les effets concrets d'une démarche qui se veut déterminée ? Le discours est en tous cas volontariste : "Aller au résultat", marquer des buts", "mettre en place un carré magique pour avancer". Jean-Baptiste Lemoyne, 40 ans, tient un discours qui s'adresse autant aux voyageurs d'affaires qu'au loisir.

Le premier souci est naturellement de développer la fréquentation de l'Hexagone et augmenter les dépenses des étrangers en France, mais le secrétaire d'Etat n'entend pas limiter son action à ce seul aspect économique. Dans le contexte évident des JO et d'une éventuelle Expo universelle, il souligne les retombées attendues pour la vie quotidienne des voyageurs, en particulier sur la liaison entre les aéroports et la capitale. Il considère qu'au delà du renforcement nécessaire du nombre de bornes parafes, pour accélérer l'entrée ou la sortie sur le territoire, "il faut repenser les flux par la topographie des lieux, optimiser le circuit avec Aéroports de Paris".

Interrogé sur la nécessité d'améliorer les liaisons entre la province et l'international, autrement dit sur les droits de trafic, il souligne que "Le sujet de la connectivité est essentiel", citant l'exemple du besoin de développer les liens entre les grandes villes chinoises et les grandes villes françaises. Il parle d'un "combat à mener avec la DGAC" et souligne que développer des vols directs sur Marseille, Toulouse ou Nantes, "Ce n'est pas retirer à certains pour attribuer à d'autres, c'est augmenter le marché".

Stylo à la main pour noter les remarques de ses interlocuteurs, Jean-Baptiste Lemoyne se veut "un casque bleu" pour avoir une meilleure évaluation des besoins et trouver des réponses pragmatiques. Le secrétaire d'Etat a la volonté, il ne reste qu'à noter les résultats.