Les USA veulent systématiser les contrôles des réseaux sociaux pour les demandeurs de visas

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Les voyageurs d'affaires ont intérêt à faire attention à ce qu'ils écrivent sur leur compte Twitter, Facebook ou autre. Le département de la sécurité intérieure des USA souhaite pouvoir étudier les réseaux sociaux des demandeurs de visas. Ce projet a pris de l'importance après la tuerie de San Bernardino du 2 décembre dernier.

Selon une source du Wall Street Journal, le département de la sécurité intérieure des États-Unis envisage de contrôler les activités des demandeurs de visa sur les réseaux sociaux avant de leur accorder le précieux sésame. Les autorités souhaiteraient ainsi vérifier systématiquement les pages Facebook, Twitter and Co depuis le massacre de San Bernardino du 2 décembre dernier. Les premiers éléments de l'enquête montrent que les auteurs de la tuerie Syed Rizwan Farook et Tashfeen Malik, qui avaient bénéficié d'un visa K1 (ou «visa des fiancés»), avaient laissé plusieurs messages sur les réseaux sociaux révélant leur radicalisation.

A vrai dire, les autorités américaines faisaient des vérifications intermittentes dans le cadre de programme pilote comme l'a révélé la mésaventure de Leigh Van Bryan et Emily Banting en janvier 2012. Ils s'étaient vus refuser l'entrée sur le sol américain car le jeune homme avait dit pour plaisanter sur son compte twitter qu’il allait "foutre la merde sur Hollywood Boulevard" ou encore "déterrer Marilyn Monroe" ("3 weeks today, we're totally in LA pissing people off on Hollywood Blvd and diggin' Marilyn Monroe up").