Les taxis d’Ottawa affrontent Uber avec une appli

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Les taxis d'Ottawa ont décidé de se battre à armes égales avec les VTC et plus particulièrement Uber. Les entreprises Blue Line Taxi et Capital Taxi ont adopté l'application française eCab. Et s'imposent sur leur concurrent californien: les chauffeurs Uber ne sont plus autorisés à récupérer des passagers à l'aéroport de la ville depuis le 18 mars.

Les voyageurs d'affaires pourront commander un taxi lors de leurs déplacements professionnels à Ottawa par le biais de l'application eCab à compter du 24 mars 2016. Les clients auront le choix entre 3 services : le taxi traditionnel, des vans ou un service VIP proposant des chauffeurs de limousines privées. Le payement automatique via l'application est également disponible.

Uber n'est plus la bienvenue sur l'aéroport d'Ottawa
Le gestionnaire de l'aéroport d'Ottawa ne permet plus aux chauffeurs d'Uber de récupérer des passagers devant l'aérogare. Il a pris la décision de considérer ce service en attendant la révision de la réglementation sur l'industrie du taxi, actuellement menée par la municipalité. La porte-parole de l'Aéroport d'Ottawa, Krista Kealey explique dans un communiqué: "Parce que les services de covoiturage ne sont pas autorisés par la Ville d'Ottawa, ils ne sont pas autorisés à fournir un service de pick-up à l'aéroport". Elle poursuit: "Seuls les chauffeurs de taxi et de limousine qui sont autorisés par la Ville d'Ottawa et qui sont sous contrat commercial avec l'administration - taxis par l'intermédiaire de leur courtier - sont autorisés à fournir un service de pick-up''.

Le rapport de la ville sur le secteur des taxis est attendu pour le 31 mars. Une rencontre spéciale du Comité des services communautaires et de protection sera organisée le 7 avril afin de l'étudier. Uber a accepté de suivre la décision de la plate-forme aéroportuaire, en attendant la nouvelle réglementation.