Les violences lors des mouvements sociaux inquiètent les professionnels du MICE

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Les mouvements sociaux organisés pour contester la Loi Travail depuis plusieurs semaines, ont été le cadre de graves débordements dans plusieurs villes de France. L'UNIMEV craint que ces images de guérilla diffusées sur les réseaux sociaux et les médias internationaux ne dégradent l'attractivité de la France.

Les acteurs du MICE parisiens ont signé le 12 mai dernier une charte pour l’accueil des grands congrès et ainsi renforcer l'attractivité de la capitale. Mais cette initiative est mise à mal par les mouvements sociaux de ces dernières semaine. Les image des de certains affrontements violents  ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux et les médias dans le monde entier, et l'UNIMEV estime qu'elles donnent "de notre pays une image anxiogène alors qu’il a déjà eu à souffrir des terribles impacts des attentats de 2015". L'organisation précise: "Aujourd’hui, les professionnels de la filière événementielle – organisateurs de salons et de congrès, agences événementielles, sites, prestataires et membre de toute la chaîne d’accueil – tiennent, au regard des réactions alarmées qui se multiplient chez leurs clients et leurs partenaires internationaux, à faire part de leur vive inquiétude face à cette situation, dans un contexte où nombre d’entre eux ont déjà dû redimensionner leurs dispositifs de sécurité suite aux attentats de 2015".

Afin de ne pas dégrader de façon durable l’attractivité économique et touristique de la France, l'organisation représentant les professionnels de l’événement en appelle "aux pouvoirs publics pour mettre un terme le plus rapidement possible à ces violences et vandalismes". Elle conclut: "C’est à cette condition qu’ils pourront poursuivre, voire reprendre, leurs activités dans des conditions normales, au bénéfice des territoires, de l’emploi et de la France".