La victoire des syndicats de pilotes européens aura été de courte durée. Le Parlement européen est allé outre le vote de sa commission Transports. Il a adopté la proposition sur les temps de travail des navigants, le 9 octobre 2013.
La révision des temps de vol des pilotes a été validée le 9 octobre 2013 par le Parlement européen, malgré l’opposition de sa propre Commission Transports et celle des syndicats des pilotes. Le projet a réuni lors du vote en séance plénière 387 voix pour, 218 contre et 66 abstentions. Le temps de vol maximum pour un pilote est donc abaissé de 11h45 à 11h00. Les organisations syndicales voulaient qu’il soit diminué à 10 heures.
Autre point de discorde pour les navigants : les périodes de stand-by. Selon eux, les nouvelles règles pourront les mener à être éveillés pendant 22 heures alors que les recherches scientifiques sur la fatigue indiquent que le temps de vol additionné à la période de stand by ne devrait pas dépasser les 18 heures. Mais, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) à l’origine du texte rejette ce calcul. Elle assure qu’ils ne pourront pas dépasser les 16 heures d’éveil, si l'astreinte est effectuée à l'aéroport.
L'association des pilotes de lignes du Royaume-Uni (Balpa) a déjà réagi et demandé à leurs autorités de ne pas adopter ce nouveau règlement. Pour eux, il représente un recul par rapport aux normes nationales en vigueur.
Autre point de discorde pour les navigants : les périodes de stand-by. Selon eux, les nouvelles règles pourront les mener à être éveillés pendant 22 heures alors que les recherches scientifiques sur la fatigue indiquent que le temps de vol additionné à la période de stand by ne devrait pas dépasser les 18 heures. Mais, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) à l’origine du texte rejette ce calcul. Elle assure qu’ils ne pourront pas dépasser les 16 heures d’éveil, si l'astreinte est effectuée à l'aéroport.
L'association des pilotes de lignes du Royaume-Uni (Balpa) a déjà réagi et demandé à leurs autorités de ne pas adopter ce nouveau règlement. Pour eux, il représente un recul par rapport aux normes nationales en vigueur.