La secrétaire d’état au numérique Axelle Lemaire aura beau s’impatienter, le wifi dans les trains ne devrait pas être une réalité avant 5 ans. Et encore ! Outre les investissements colossaux que cela représente, SNCF pense que l’évolution des smartphones personnels, qui font quasiment tous modem, associée au déploiement massif de la 4G pourraient être plus efficaces que les bornes le long des voies ou sur les trains.
SNCF va-t-elle botter en touche pour le wifi dans les trains ? Selon un document fourni à la direction de la SNCF par les spécialistes internes du sujet, le jeu n’en vaudrait pas la chandelle. En clair, il faudrait faire payer très cher le wifi pour envisager un début de rentabilité. Et encore, le déploiement technologique sur l’ensemble des grandes lignes (TGV et quelques intercités) ne serait amorti qu’en une dizaine d’années. Et dix ans… C’est long dans un univers technologique qui avance à grand pas.
Autant le dire, cette position est lucide, même si elle fâchera les voyageurs, et correspond bien aux approches que font aujourd’hui les compagnies aériennes qui, quasiment toutes, ont choisi de faire payer leurs passagers. Y compris les hautes contributions. N’en déplaise à Axelle Lemaire, le wifi mobile dans les trains n’est ni simple, ni économique.
Sauf rebondissement, le dossier pourrait bien être enterré du côté de SNCF même si, officiellement, le dossier est à l’étude.
Autant le dire, cette position est lucide, même si elle fâchera les voyageurs, et correspond bien aux approches que font aujourd’hui les compagnies aériennes qui, quasiment toutes, ont choisi de faire payer leurs passagers. Y compris les hautes contributions. N’en déplaise à Axelle Lemaire, le wifi mobile dans les trains n’est ni simple, ni économique.
Sauf rebondissement, le dossier pourrait bien être enterré du côté de SNCF même si, officiellement, le dossier est à l’étude.
