Si les incidents sont moins nombreux en 2017 qu’en 2016, les compagnies aériennes veulent proposer des mesures contraignantes pour éviter les récidives. Au-delà, elles demandent que les premiers contrôles se fassent au sol.
Empêcher un passager alcoolisé de monter à bord semble une logique de bon sens... que peu de compagnies appliquent pourtant, business oblige. Mais selon le USA Today, des mesures plus contraignantes pourraient être proposées lors de l’Annual General Meeting de IATA, en juin prochain à Sydney. Mais proposées… Ne veut pas dire acceptées. Si tous les transporteurs veulent limiter les affrontements à bord, ils refusent parfois de voir leur client partir à la concurrence, plus tolérante.
Le sujet n’est pas récent et la DGAC avait organisé en février 2017 un colloque sur le sujet. Sans grande surprise, les résultats du groupe de travail relatif aux passagers indisciplinés et visant à une amélioration et homogénéisation des procédures compagnies a mis en lumière des idées intéressantes, mais peu suivies de faits aujourd’hui.
Que demandait le groupe ? Une identification des vols à risque (charters, vols spéciaux foot et sports de masse) associée à des équipages rompus à ce type de situation. Sans oublier la confiscation de l’alcool consommé à bord et un isolement (quand c’est possible) des passagers à risque.
Autres possibilités, une présence policière équipée d’éthylotests à l’embarquement et/ou une systématisation du dépôt de plainte en cas d’agression d’un personnel de bord.
Aujourd’hui, les propositions envisagées pour le sommet de Iata sont très proches de celles émises lors de ce colloque. Seule la répression est désormais ajoutée, avec une interdiction temporaire ou à vie du passager à bord des avions de toutes les compagnies signataires d’une charte de bonne conduite. Le sujet est complexe mais demande beaucoup de finesse dans sa mise en place. Autant le dire, mettre d’accord toutes les compagnies ne sera pas chose facile et rien ne devrait véritablement changer ces prochaines années.
Le sujet n’est pas récent et la DGAC avait organisé en février 2017 un colloque sur le sujet. Sans grande surprise, les résultats du groupe de travail relatif aux passagers indisciplinés et visant à une amélioration et homogénéisation des procédures compagnies a mis en lumière des idées intéressantes, mais peu suivies de faits aujourd’hui.
Que demandait le groupe ? Une identification des vols à risque (charters, vols spéciaux foot et sports de masse) associée à des équipages rompus à ce type de situation. Sans oublier la confiscation de l’alcool consommé à bord et un isolement (quand c’est possible) des passagers à risque.
Autres possibilités, une présence policière équipée d’éthylotests à l’embarquement et/ou une systématisation du dépôt de plainte en cas d’agression d’un personnel de bord.
Aujourd’hui, les propositions envisagées pour le sommet de Iata sont très proches de celles émises lors de ce colloque. Seule la répression est désormais ajoutée, avec une interdiction temporaire ou à vie du passager à bord des avions de toutes les compagnies signataires d’une charte de bonne conduite. Le sujet est complexe mais demande beaucoup de finesse dans sa mise en place. Autant le dire, mettre d’accord toutes les compagnies ne sera pas chose facile et rien ne devrait véritablement changer ces prochaines années.
