La prudence est recommandée principalement dans les provinces anglophones du Cameroun, où les protestations organisées ce dimanche 1er octobre ont fait 7 morts au moins dans des incidents séparés. Depuis un an, la minorité anglophone, qui représente environ 20 % des 22 millions de Camerounais, proteste contre ce qu’elle appelle sa « marginalisation » dans […]
La prudence est recommandée principalement dans les provinces anglophones du Cameroun, où les protestations organisées ce dimanche 1er octobre ont fait 7 morts au moins dans des incidents séparés. Depuis un an, la minorité anglophone, qui représente environ 20 % des 22 millions de Camerounais, proteste contre ce qu’elle appelle sa « marginalisation » dans la société et ce dimanche 1er octobre, elle avait choisi le jour de la réunification officielle des parties anglophone et francophone du Cameroun, en 1961, pour proclamer unilatéralement cette « indépendance ». Les accrochages et les incidents ont eu lieu notamment à Buea, chef-lieu du Sud-Ouest, et Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest.
