Les voyageurs d'affaires qui empruntent les transports en commun en Région parisienne sont prévenus : en raison des multiples travaux, "Les huit prochaines années vont être difficiles pour nos clients", a reconnu le directeur du réseau Ile-de-France Didier Bense dans un entretien au Parisien.
Les travaux indispensables pour la mise à jour du RER et du train vont scier les nerfs des voyageurs ces prochaines années, la SNCF ne le cache pas. Il va falloir renouveler le matériel pour son entretien mais aussi faire face à l'augmentation de la fréquentation, qui devrait passer de 3 à 4 ou 4,5 millions de passagers/jour. "Nous travaillons déjà depuis deux ans très intensément sur la rénovation du réseau existant au cours des périodes où c'est le moins gênant: la nuit et les week-ends. Mais cela ne suffit plus, il va aussi falloir que nous coupions, parfois pendant plusieurs jours d'affilée, certaines lignes", reconnait Didier Bense, directeur de SNCF Réseau Ile-de-France.
Dans un entretien accordé au Parisien avec Alain Krakovitch, le directeur général de Transilien, Didier Bense évoque les projets de développement du réseau, comme les gros chantiers du RER E (Eole) et le projet de Grand Paris Express (68 gares et 200 km de lignes de métro à mettre en service d'ici à 2030) "qui auront forcément un impact sur les transports du quotidien". Il va falloir mettre en place des plans B : "En moyenne et grande couronne, la réponse passe par la mise en place de services de bus de substitution de qualité. Ils accompagneront des coupures de ligne plus longues, qui nous permettent de réaliser les travaux plus rapidement et de manière mieux maîtrisée", affirme Didier Bense. De difficiles lendemains s'annoncent pour le quotidien des déplacements.
Dans un entretien accordé au Parisien avec Alain Krakovitch, le directeur général de Transilien, Didier Bense évoque les projets de développement du réseau, comme les gros chantiers du RER E (Eole) et le projet de Grand Paris Express (68 gares et 200 km de lignes de métro à mettre en service d'ici à 2030) "qui auront forcément un impact sur les transports du quotidien". Il va falloir mettre en place des plans B : "En moyenne et grande couronne, la réponse passe par la mise en place de services de bus de substitution de qualité. Ils accompagneront des coupures de ligne plus longues, qui nous permettent de réaliser les travaux plus rapidement et de manière mieux maîtrisée", affirme Didier Bense. De difficiles lendemains s'annoncent pour le quotidien des déplacements.
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