Après deux jours de perturbations, le rail français devrait retrouver son rythme à peu près habituel ce vendredi 20 mai. Avant de nouveaux mouvements, annoncés mercredi et jeudi prochain, et un renforcement le 31 mai.
Les voyageurs d'affaires qui prennent le train pour leurs déplacements professionnels ne sont pas dans la sérénité la plus totale. Le syndicat Sud a lancé mardi un mouvement illimité qui peut avoir des effets ici ou là, à vrai dire modérés. La dans reprendra sans doute mercredi 25 et jeudi 26 mai prochains avec le prochain préavis de la CGT. Elle s'amplifiera le mardi suivant 31 mai, date butoir fixée par l'UNSA et la CFDT pour les négociations en cours avec les entreprises du rail. Les deux syndicats ont affirmé vouloir "donner sa chance" à la négociation et affirment qu'ils veulent tout faire pour éviter la grève, mais dans un tract publié ce jeudi, la CFDT Cheminots affirme que pour l'heure dans les négociations en cours avec l'Union des Transports Publics (UTP) "le compte n'y est pas". Un prochain round de discussions est prévu les 26 et 27 mai avec l'UTP. Le syndicat affirme attendre "des réponses concrètes" à ses propositions, considérant que celles de l'UTP "sont inacceptables et remettent en cause les conditions de travail des cheminots du GPF" notamment sur l'amplitude du travail, le temps de travail effectif, le temps de conduite, le travail de nuit à SNCF Réseau, etc. Et pour faire bon poids, la CFDT Cheminots a déposé un préavis de grève reconductible à partir du mardi 31 mai à 20h.
