USA, les smartphones chinois sur la sellette

160

C’est désormais officiel, les smartphones chinois, comme Huawei ou ZTE, sont interdits à la vente sur les bases militaires américaines. Une décision du Pentagone qui soupçonne ces téléphones d’écouter leurs propriétaires.

Si les deux fabricants démentent formellement l’accusation, le syndrome de l’espionnage chinois touche aussi les entreprises qui, outre-Atlantique, sont nombreuses à repenser leur parc de téléphones mobiles en éliminant des marques jugées « dangereuses » pour la sécurité des datas.

C’est le porte-parole du Pentagone, le major Dave Eastburn qui a lancé l’offensive en affirmant que "Huawei et ZTE peuvent représenter un risque inacceptable pour le personnel, l'information et la mission des militaires". Des propos extrêmes pour les autorités chinoises, qui se demandent pour leur part si les iPhone (pourtant fabriqués en Chine) ne sont pas tout aussi dangereux !

En février dernier, le patron du FBI avait déjà mis en cause l’intégrité des téléphones chinois. Devant le sénat US, il avait clairement mis en garde les consommateurs contre le risque d’espionnage possible avec des téléphones qui, avait il précisé, "sont suffisamment verrouillés pour ne pas permettre une analyse précise des composants".

L’Europe ne s’est pas encore prononcée sur le sujet même si, aujourd’hui, peu d’administrations sont équipées de mobiles chinois.