Uber, pas de blocages pendant les fêtes

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Les chauffeurs d’Uber, qui n’ont rien obtenu de très concret de la société californienne, l’affirment, ils ne bloqueront pas Paris ou Lyon pendant les fêtes de fin d’année. Mais ils préviennent que cette trêve ne signifie pas qu’ils renoncent à leur combat.

Pour la majorité d’entre eux, les blocages pourraient reprendre dès le 9 janvier, sauf si Uber décide une baisse de la commission perçue et accepte une légère augmentation des tarifs, soit une course entre 8 et 9 euros.

Autre demande formulée, la continuité d’accès à la plateforme des réservations et ce même si un client donne un avis négatif sur le service. « Il faut nous laisser le temps de nous défendre » détaille Marc, chauffeur d’Uber depuis les premiers jours. Pour cet ancien responsable commercial licenciée après la fermeture de son entreprise « L’augmentation du nombre de chauffeurs et la baisse des prix vont signer la fin de la plateforme française ». Et d’ajouter « plusieurs pays européens sont dans le même cas que nous et réfléchissent à des actions contre Uber ».

La médiation demandée par le gouvernement avant le 31 janvier semble difficile à mener à terme. Selon des sources proches du dossier « Uber n’entend pas répondre favorablement aux demandes de ses chauffeurs et veut laisser la situation pourrir d’elle-même ». Pas sûr que cette stratégie soit gagnante.