Uber se lance dans la location de vélos

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C’est une stratégie urbaine que tentent de mettre en places plusieurs grandes villes européennes qui s’appuient sur le vélo pour les déplacements de proximité, généralement inférieurs à 5 km. Un sujet qui séduit Uber : le VTC vient d’annoncer le lancement prochain d’un service de vélos électriques en libre-service, dans un premier temps à Berlin puis ensuite sur Londres et Paris.

C’est le rachat de l'entreprise Jump, spécialisée dans le partage de vélos électriques, qui a incité Uber à travailler sur cette offre qualifie d’innovante pour "la bonne santé de l’environnement urbain". Pour le nouveau PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, "Il est nécessaire de trouver un mixte raisonnable aux seuls transports polluants que sont les voitures ou les bus" et de préciser : "Nous allons proposer des outils de mobilité efficaces et économiques, dont la finalité sera de permettre des déplacements de courte distance en un minimum de temps et avec des outils adaptés".

L’entreprise californienne veut également associer les entreprises à cette idée en constituant des flottes dédiées ou partagées qui permettraient aux salariés de se déplacer en un minimum de temps dans un rayon de 5 à 10 km autour de leur lieu de travail. En faisant le choix de Berlin, Uber veut démontrer que l’expérience menée à Washington et en Californie est une véritable réussite de mobilité urbaine. À l’image de ce que l’entreprise a engagé autour de la voiture, Uber veut sécuriser l’utilisation des vélos électriques en proposant des assurances automatiques aux voyageurs ainsi qu’un suivi par géolocalisation de chacun des vélos.

Dara Khosrowshahi veut désormais aller vite dans l’ouverture du service en Allemagne et souhaite proposer une dizaine de villes européens d’ici à la fin 2019. Paris pourrait être équipée dès le début de l’année prochaine si les études déjà engagées confirment les attentes des futurs utilisateurs.