UberPop interdit dans 8 départements et Paris

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Face à l'important mouvement des taxis du 25 juin, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a demandé au préfet de Police de Paris de prendre un arrêté interdisant l'activité UberPop. La préfecture s'est exécutée le jour même. Le service UberPop, mais également Heetch et Djump, sont interdits dans la capitale et dans 9 départements au total.

Le Préfet de police a pris un "arrêté d’interdiction contre l’activité illicite des personnes qui utilisent des systèmes de mise en relation de clients avec des chauffeurs de véhicule en dehors du cadre de la loi ce qui génère des troubles graves à l’ordre public". Il vise notamment les personnes utilisatrices des applications Uberpop, Heetch et Djump.
Le communiqué de la préfecture de police de Paris précise: "Cet arrêté fait application de la loi du 1er octobre 2014 relative aux taxis et aux voitures de transport avec chauffeur. Il marque la ferme volonté de l’État de faire respecter les lois et règlements".

Cet arrêté est applicable sur toute la zone sur laquelle le Préfet de police exerce sa compétence en matière de taxis tel que prévu par l’arrêté du 10 novembre 1972 (Paris, les 80 communes de l’agglomération parisienne correspondant à l’ancien département de la Seine et les aéroports de Roissy et d’Orly). Huit autres départements ont également interdit UberPop : Gironde, Bas-Rhin, Nord, Bouches-du-Rhône, Loire-Atlantique, Rhône, Isère et les Yvelines.