Un nouveau président pour la FNAUT

174

Lors de la 38ème assemblée générale de la FNAUT, Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports qui s’est tenue à Paris le samedi 11 avril 2015, Bruno Gazeau, auparavant conseiller du bureau, a été élu président. Il succède à Jean Sivardière.

Âgé de 68 ans, Bruno Gazeau est diplômé de l’ESSEC. Après un séjour aux USA (cycle Master de UCLA), il entre comme ingénieur conseil au BERU (Bureau d’Etude et de Réalisations Urbaines). Il y reste 5 ans avant de devenir directeur de l’Agence de Développement du Territoire de Belfort en charge des services marchands des collectivités (eau, logement, transport, économie). Il modernise le réseau de transport de Belfort.
En 1985, il devient le premier directeur des services de la Région Franche Comté, où il réalise la
séparation des services de l’État et de la Région. Après trois passages en cabinets ministériels (Recherche, Industrie, Éducation), il poursuit une carrière de directeur commercial et directeur grand compte dans différents secteurs (industrie, édition). Puis en 2003, il rejoint l’UTP qu’il va diriger pendant 10 ans.
Il a entre autres signé une quinzaine d’accords sociaux, dont celui du service garanti dans l’urbain et les accords sur le fret dans le ferroviaire. Retraité depuis 2014, il a créé sa propre entreprise. Il est par ailleurs ancien élève de l’IHEDM et de l’IHESI, chevalier de la Légion d’Honneur et passionné de haute montagne.

La FNAUT a également profité de cette assemblée générale pour rappeler sa volonté de travailler à la prise en compte des enjeux écologiques et favoriser l'accès au transport public. «Une politique des transports doit se construire dans la durée et s’inscrire dans la transition énergétique. Il est indispensable de maintenir et de développer le transport public, urbain, routier et ferroviaire, pour répondre à la demande croissante du public et provoquer des reports modaux. Au moment où le prix du pétrole s’est effondré, la FNAUT continuera à plaider pour la mise en place d’une fiscalité écologique dont le produit permettrait de relancer les investissements de transport public, de renforcer l’offre et de diminuer (de 10 % à 5,5 %) le taux excessif de TVA aujourd’hui appliqué à ce secteur», explique l'organisation dans son communiqué.