Un pilote fou hurle à l’alerte à la bombe dans son avion

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Lorsqu’un commandant de bord court dans l’allée centrale en hurlant «Irak, Al Qaïda, terrorisme, nous allons tous nous écraser», il y a de quoi paniquer ! C’est la scène dont ont été témoins les passagers du vol JetBlue New York-Las Vegas du mardi 27 mars 2012. Heureusement,de nombreux voyageurs à bord se rendaient à une conférence sur la sécurité. Ces pros du maintien de l’ordre se sont interposés et ont maîtrisé le pilote fou.

Un pilote fou hurle à l'alerte à la bombe dans son avion
En sortant des toilettes du fond de l’avion, Clayton Osbon, commandant de bord chez JetBlue qui reliait New York-Las Vegas le 27 mars, s’est mis à hurler «Irak, Al Qaïda, terrorisme, nous allons tous nous écraser» en remontant vivement l’allée pour retourner dans le cockpit sous les yeux de ses passagers médusés. Tout en continuant à crier les mots «Irak», «Iran», «al-Qaida» et «terrorisme», le navigant tambourinait à la porte verrouillée du poste de pilotage. Les hôtesses ne parvenant pas à calmer le Commandant de bord, des passagers – pour la plupart des professionnels de la sécurité qui se rendaient à une conférence sur ce sujet – sont intervenus. Comme c’est souvent le cas maintenant, la bagarre qui a suivi pour l’immobiliser au sol a été immortalisée par de nombreux smartphones.
Le copilote, qui avait remarqué le comportement étrange de son confrère, avait profité de son départ pour les WC pour fermer la porte du cockpit et éteindre l’interphone. Face aux événements, il a également demandé un atterrissage d’urgence à l’aéroport d’Amarillo au Texas. Une fois sur le tarmac, le commandant de bord à l’esprit troublé a immédiatement été emmené à l’hôpital de la ville. La police locale a procédé à la fouille de l’appareil mais aucun explosif n’a été découvert. Pas de doute, ce coup de folie était uniquement d’ordre médical. Les passagers ont donc pu repartir quelques heures plus tard dans le même avion, mais avec un nouveau commandant de bord.
Il y a quelques semaines, c’est une hôtesse d’American Airlines qui avait «pété les plombs» et annoncé peu avant le décollage un crash imaginaire. Un comportement qui avait été expliqué alors par la direction par le surmenage dont souffrait la PNC.