VTC-Uber : la guerre n’est pas finie !

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Malgré la nouvelle loi, Sayah Baaroun, le secrétaire général du Syndicat des chauffeurs Privés-VTC Unsa est formel : rien n’est réglé avec Uber qui a pourtant annoncé la mise en place d’un dispositif financier pour aider les chauffeurs en difficulté.

A ce jour, pour les chauffeurs qui se considèrent comme des « esclaves du numérique », rien n’est réglé et les actions « coup de poing » pourraient reprendre dès la fin des vacances scolaires.

La demande des chauffeurs de VTC se résume toujours en une idée forte : un tarif minimum imposé aux plateformes. L’idée peut sembler séduisante mais elle reste contestée par Uber qui, sans s’exprimer officiellement, ne cache pas son agacement face aux demandes de ses chauffeurs.

Selon des sources internes, Uber considère que les VTC veulent avoir un statut proche de celui des taxis sans en avoir les inconvénients. La société californienne n’entend pas revenir sur sa décision d’augmenter le montant de sa commission, ce qui est la principale revendication de ses chauffeurs. En revanche, selon Les Echos, la start-up serait prête à garantir un chiffre d'affaires mensuel minimum aux VTC qui travaillent régulièrement avec l'application. "Selon une source proche du dossier, l'hypothèse de travail serait un chiffre d'affaires de 4.200 euros mensuels, soit un chiffre d'affaires de 21 euros par heure en moyenne pour 50 heures de connexion par semaine". Le médiateur nommé par le gouvernement, Jacques Rapoport, a accepté de prolonger sa mission pour explorer cette piste de sortie de crise.