Le dialogue de sourds n’a pas abouti entre les VTC et Uber : malgré l’appui du secrétaire d’Etat aux transports, Alain Vidalies, l’employeur n’a pas accepté de baisser son taux de commission. Malgré la création d’un fonds de soutien, les chauffeurs, toujours en colère, menace de bloquer les accès aux aéroports vendredi 23 décembre.
Gare aux déplacements professionnels, ce vendredi : plusieurs organisations de chauffeurs de VTC appellent à manifester autour des aéroports d’Orly et de Roissy. La CFDT Transports, qui n’avait pas appelé à manifester la semaine dernière, se joint au mouvement et parle de « filtrages » de la circulation.
Lors de la dernière rencontre mardi soir, Uber n’a pas accepté de baisser sa commission de 25 à 20%, comme le demandaient les chauffeurs. Il annonce la création d’un fonds de soutien aux chauffeurs les plus fragiles, fond doté d’un montant de l’ordre de 2 millions d’euros mais n’en explique ni les modalités ni les critères de répartition et les organisations de chauffeurs évoquent "un effet d’annonce". Les associations et syndicats invitent les chauffeurs à "se déconnecter d'Uber", mais aussi de l'ensemble des plateformes internet de mise en relation des chauffeurs avec les clients.
Le dialogue pourra-t-il se poursuivre ? Alain Vidalies a proposé une médiation entre chauffeurs et plateformes pour balayer l’ensemble des problématiques du secteur. Les discussions pourraient porter sur quatre thématiques: "La tarification; les conditions de déconnexion des plateformes pour les chauffeurs; la protection sociale; et les charges". Ces négociations devront se conclure d'ici le 31 janvier 2017.
Pour mémoire, la proposition de loi du député socialiste Laurent Grandguillaume encadrant les plateformes VTC doit être définitivement adoptée cette semaine par le Parlement.
Lors de la dernière rencontre mardi soir, Uber n’a pas accepté de baisser sa commission de 25 à 20%, comme le demandaient les chauffeurs. Il annonce la création d’un fonds de soutien aux chauffeurs les plus fragiles, fond doté d’un montant de l’ordre de 2 millions d’euros mais n’en explique ni les modalités ni les critères de répartition et les organisations de chauffeurs évoquent "un effet d’annonce". Les associations et syndicats invitent les chauffeurs à "se déconnecter d'Uber", mais aussi de l'ensemble des plateformes internet de mise en relation des chauffeurs avec les clients.
Le dialogue pourra-t-il se poursuivre ? Alain Vidalies a proposé une médiation entre chauffeurs et plateformes pour balayer l’ensemble des problématiques du secteur. Les discussions pourraient porter sur quatre thématiques: "La tarification; les conditions de déconnexion des plateformes pour les chauffeurs; la protection sociale; et les charges". Ces négociations devront se conclure d'ici le 31 janvier 2017.
Pour mémoire, la proposition de loi du député socialiste Laurent Grandguillaume encadrant les plateformes VTC doit être définitivement adoptée cette semaine par le Parlement.