Vacances : pour fuir votre patron, partez très loin!

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Une étude réalisée par British Airways affirme que les travailleurs britanniques se sentent hors de portée de leur patron lorsqu'ils parcourent au moins 1 600 kilomètres pour leurs vacances. Faute de quoi… Ils se sentent harcelés et obligés de rester en contact avec le bureau.

Salariés français et anglais, même combat. Les vacances sont sacrés sauf… qu’un sondage réalisé auprès de 2 000 travailleurs sur cinq démontre qu’un salarié est plus susceptible de répondre aux appels du bureau ou aux courriels s'il reste près de chez lui. Beaucoup précise même qu’ils "ne peuvent oublier complètement leur travail que s'ils partent en vacances très loin comme en Floride, en Australie ou en Nouvelle-Zélande", les 3 choix les plus populaires pour vraiment s'évader du bureau.

L'étude a révélé que 47 % des gens ont de la difficulté à quitter le travail lorsqu'ils sont censés être en congé annuel, et que 23 % admettent qu'il est plus facile pour eux d'aller de couper les ponts avec le bureau dès qu’ils sont très loin. 22 % pensent qu'ils sont plus susceptibles de répondre aux courriels au travail ou de répondre aux appels de leur patron, de leurs collègues ou même de leurs clients s'ils restent près de chez eux.

Trois sur dix d'entre disent que leur patron estime qu'ils sont toujours joignables parce qu'ils ne sont pas allés trop loin, tandis que 41 pour cent croient que le fait d'être dans un fuseau horaire similaire les rend plus disponibles. Par conséquent, 43% des travailleurs sont tentés d'éteindre complètement leur téléphone pour éviter que leur patron ne les rattrape alors qu'ils sont censés profiter de leur temps libre.

Ils sont 46% à avoir ignoré un appel du travail ou un courriel parce qu'ils estimaient qu'ils ne devraient pas avoir à s'en occuper, ce qui a causé des problèmes à 14% d'entre eux lorsqu'ils sont revenus au bureau.

Le sondage, réalisé via OnePoll.com, a même révélé qu'un répondant sur dix croit que son patron s'attend à ce qu'il vérifie et réponde aux courriels pendant qu'il est en vacances. Et un sur cinq est même allé jusqu'à dire qu'ils pensent que leur patron méprise les gens qui refusent de répondre aux appels au travail ou aux courriels à l'extérieur du bureau.