Voyage d’affaires, les entreprises européennes sont plus attentives au développement durable

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La GBTA Foundation a interrogé près de 300 Travel Managers européens et américains sur leurs initiatives pour le développement durable. L'étude “Sustainability in Travel Programs” révèle que les entreprises du vieux continent sont plus attentives à l'environnement que les sociétés d'outre-Atlantique. En revanche, le pays de l'Oncle Sam privilégie l'aspect humain dans ses mesures.

La majorité des entreprises basées en Europe (57 %) inclut des initiatives de développement durable dans leur politique voyages. Cette hausse de 39 % par rapport à 2012 s'explique en partie par les avantages financiers et le développement des mesures de sécurité. En revanche, seules 19 % des sociétés américaines prennent en compte l'aspect durable dans leurs contrats. Joseph Bates, vice-président des recherches de GBTA Foundation explique «Nous avons découvert que les entreprises européennes concentrent leurs efforts sur les bénéfices financiers et environnementaux tandis que les sociétés américaines se focalisent sur l'aspect humain du développement durable».

Des deux côtés de l'Atlantique, les entreprises mesurent l'empreinte environnementale de leurs déplacements aériens (96 % en Europe et 92 % aux U.S.A). En outre, la majorité des Travel Managers européens (52 %) pensent que le développement durable est plus important pour leur entreprise que deux ans plus tôt. 44 % des sociétés européennes estiment également que l'impact environnemental de leurs loueurs ou du rail est très important ou important. Environ la même proportion reçoit des bilans sur les émissions CO2 de leurs fournisseurs (47 % pour le secteur de la location et 44% pour le rail)

La sécurité principale moteur du développement
Le sondage montre que la sûreté et la sécurité des voyageurs d'affaires constituent le principale facteur des investissements dans les programmes de durabilité dans les deux régions : 72 % U.S.A et 74 % en Europe. Les entreprises du vieux continent citent ensuite les économies faites sur le long-terme (71 %) tandis que les sociétés américaines plébiscitent les avantages pour la collectivité (68 %).