Alors que le pays connait un vague sans précédent de décès et de contaminations au COVID-19 à travers le pays, le Royaume-Uni a annoncé qu’il n’autoriserait plus les voyageurs en provenance d’Inde à rejoindre le territoire, sauf pour les résidents britanniques.
L’Inde est devenue en quelques semaine le nouvel épicentre de l’épidémie au niveau mondial, avec l’apparition d’un variant qui inquiète les autorités. Ainsi, après avoir détecté 103 cas du nouveau variant indien sur son sol, le gouvernement du Royaume-Uni a pris la décision d’interdire l’entrée aux voyageurs en provenance d’Inde, excepté pour les résidents britanniques et ce, dès cette semaine. Ces derniers devront néanmoins se soumettre à une quarantaine payante dans un hôtel à leur arrivée.
« Après avoir étudié les données, et par précaution, nous avons pris la décision difficile mais vitale de placer l’Inde sur liste rouge », a ainsi déclaré le ministre de la Santé, Matt Hancock. Boris Johnson a pour sa part annulé un déplacement prévu fin avril en Inde au vu de la « situation actuelle ».
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Pour rappel, l’Inde connait depuis plusieurs jours une recrudescence de cas de COVID avec plus 270 000 contaminations en 24 heures hier. La ville de New Delhi qui compte plus de 1,3 milliards d’habitants reste la plus touchée.
Mise à jour : Après la détection de 49 nouveaux cas de voyageurs positifs au COVID-19 lors d’un vol entre New Delhi et Hong Kong, les autorités hongkongaises ont décidé elles aussi d’interdire l’ensemble des vols en provenance de l’Inde. Cette mesure concerne également les voyageurs en provenance des Philippines et du Pakistan. Une nouvelle restriction qui sera en vigueur pour un minimum de 14 jours.
