CDG Express : l’État remet le projet sur les rails

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Le gouvernement réaffirme son engagement dans le projet de navette rapide entre Paris et Roissy CDG. Il a fait appel de la décision du Tribunal administratif de Montreuil.

Sa mise en service commerciale est prévue au 1er décembre 2025… alors qu’il était espéré avant les Jeux Olympiques. Mais cela n’empêche pas le gouvernement français de réaffirmer son engagement dans ce projet de navette rapide devant relier la gare de l’Est à l’aéroport de Roissy, soit 32km (dont 8km de voies nouvelles), en vingt minutes.

En novembre dernier, le tribunal administratif de Montreuil avait annulé partiellement l’autorisation environnementale du projet, en insistant sur le fait qu’il traversait des zones contenant des espèces protégées. Dans le cadre du Conseil ministériel pour le Développement et l’Innovation dans les Transports consacrée à la desserte des territoires, Jean-Baptiste Djebbari, ministre chargé des Transports, a rappelé ce mercredi la détermination du gouvernement à le mener à son terme. L’État a ainsi annoncé faire appel devant la Cour administrative d’appel de la décision du tribunal administratif, et a assorti son recours d’une demande de sursis à exécution de la décision. Tant que ce dernier n’est pas tranché par le juge, la poursuite de la majorité (80%) des travaux est possible.

SNCF Réseau conduit actuellement des études d’optimisation des travaux afin de limiter les retards que la période de suspension des travaux pourrait occasionner sur les autres chantiers dépendants du CDG Express. Il s’agit notamment des travaux de modernisation du réseau ferroviaire sur l’axe nord menés au profit du RER B, de la ligne K, de la ligne TER Paris-Laon et du projet EOLE. Rappelons que le projet de CDG Express se veut notamment complémentaire de la future ligne 17 du Grand Paris Express.