Enquête GBTA – La crainte d’une deuxième vague ralentit la reprise des voyages d’affaires

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La majorité des entreprises membres de la Global Business Travel Association (GBTA) s’attendent à une reprise des déplacements de leurs employés en 2021, dès le premier semestre pour 45% d’entre eux et au cours du second pour 25%, d’après les résultats du dernier sondage réalisé par la GBTA entre le 15 et le 19 septembre 2020.

Alors que la plupart ne s’attendent pas à ce que leur entreprise accueille des réunions, des événements ou des conférences en 2020, l’optimisme est grandissant pour 2021, avec 37 % qui s’attendent à accueillir une partie ou un grand nombre de réunions ou d’événements au premier trimestre, et 61 % au deuxième trimestre. En moyenne, un membre de la GBTA sur quatre reste incertain, ce qui fait écho à l’incertitude actuelle liée à la pandémie.

Les attentes concernant les projets de retour au bureau des entreprises varient, une entreprise sur cinq (20 %) de la GBTA déclarant un retour au bureau en 2020. Une entreprise sur trois (35 %) prévoit de revenir au premier semestre de l’année prochaine, dont 28 % au premier trimestre, mais une sur cinq (21 %) reste indécise. Le sondage révèle également que 16 % des entreprises membres sont déjà revenues au bureau.
En examinant les facteurs qui influencent le retour au bureau et les événements ou les déplacements, la moitié (52 %) déclare qu’un vaccin efficace contre le Covid-19 aurait le plus d’influence sur le processus de planification. Un peu moins d’un quart des répondants (24 %) souhaitent une diminution des taux de transmission de COVID-19 dans le monde. Ils sont, en revanche, moins nombreux à demander une augmentation des tests de dépistage et une notification rapide des résultats (8 %).

Depuis le début de la pandémie, le rôle d’un responsable des voyages et la nécessité d’un programme de gestion des voyages ont été au centre des préoccupations des conseils d’administration. Le sondage GBTA révèle que la moitié (48 %) des entreprises de la région GBTA déclarent que leurs cadres supérieurs apprécient « beaucoup plus » ou « davantage » un programme de gestion des voyages qu’avant la pandémie.