En concertation avec le gouvernement, l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) et ses syndicats associés ont vu la plupart de leurs demandes satisfaites par le plan Tourisme annoncé ce mercredi. Mais il regrette que le monde des assurances ne contribue pas davantage aux fonds d’investissement.
L’UMIH est globalement satisfait du plan d’aide au tourisme et à l’événementiel. Mais il entend rester fortement mobilisé, au regard de certains points noirs. Il déplore notamment l’attitude du monde des assurances qui n’alimentera le fonds d’investissement qu’à hauteur d’1 milliard d’euros « alors que nos pertes d’exploitation se sont déjà montées à 10 milliards et qu’elles sont appelées à se poursuivre partiellement du fait de l’obligation de réouverture en sous-capacité». Les organisations professionnelles se sont unies autour de demandes communes : «Nous avons multiplié les réunions et tenté de faire avancer les débats. L’attitude inflexible des assurances est condamnable car ce sont des milliers d’entreprises qui peuvent faire faillite».
C’est pourquoi, l’UMIH a vivement demandé au gouvernement, comme cela a été évoqué lors des négociations, de légiférer pour contraindre les assurances à prendre en charge une partie de la perte d’exploitation subie par nos entreprises pendant les mois de fermeture. L’UMIH travaille également à une offre d’assurance qui pourra être proposée aux entreprises du secteur CHRD.
L’UMIH demande par ailleurs une réponse de l’exécutif à sa demande de prise en charge des loyers. « Les loyers sont en effet une véritable bombe à retardement pour nos entreprises. A l’UMIH, nous avons fait une proposition raisonnable : l’annulation de nos loyers pour 6 mois qui serait compensée pour les bailleurs par le fonds de solidarité pour ne pas exporter la crise vers d’autres secteurs ».