La compagnie qatarienne, très dépendante de l’ouverture des frontières étrangères, espère opérer 52 destinations d’ici fin mai et 80 en juin.
Qatar Airways doit gérer une situation compliquée. La compagnie qatarienne n’opère pas de dessertes domestiques. Elle a structuré son offre autour du hub de Doha, et se retrouve pieds et poings liés aux ouvertures des frontières étrangères, avec les restrictions drastiques à l’entrée en Europe et dans de nombreux pays dont la Chine et les États-Unis. Son directeur exécutif, Abkar al-Baker, a ainsi annoncé cette semaine que la compagnie allait devoir procéder à de nombreux licenciements, sans préciser combien des quelque 30.000 employés étaient menacés.
Qatar Airways entend, dans le même temps, relancer son activité au rythme des assouplissements des restrictions d’entrée dans les différents pays. La compagnie vient ainsi de détailler un plan de reprise progressive de ses vols. L’objectif pour la fin du mois de juin est de desservir 80 destinations dans le monde dont 23 en Europe, quatre en Amérique, 20 au Moyen-Orient/Afrique et 33 en Asie-Pacifique. Elle entend notamment se concentrer, dans un premier temps, sur les liaisons avec les hubs mondiaux de ses compagnies partenaires, notamment Londres, Chicago, Dallas et Hong Kong, ainsi que sur la réouverture de nombreuses grandes destinations d’affaires et de loisirs telles que Madrid et Mumbai.
Actuellement, la compagnie aérienne continue d’assurer des vols vers plus de 30 destinations dans le monde. D’ici à la fin du mois de mai, elle prévoit d’étendre son réseau à plus de 50 destinations, en reprenant des services vers des destinations telles que Manille, Amman et Nairobi.