Sondage GBTA : les pros du voyage d’affaires plébiscitent le « pass sanitaire »

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D’après un sondage de la GBTA, les deux tiers de ses membres estiment que le certificat sanitaire est une bonne option. Une majorité pense qu’il va aider à la reprise des déplacements professionnels.

La Global Business Travel Association (GBTA), la principale association dédiée au voyage d’affaires dans le monde, a publié ce jeudi les résultats de son 17ème sondage sur l’impact de la pandémie dans le secteur. Dans le cadre de sa dernière enquête réalisée du 8 au 14 mars dernier, elle a recueilli les réponses de 680 de ses adhérents et d’acteurs du secteur (fournisseurs, TMC…).

Une forte majorité d’entre eux (84 %) affirment qu’ils seraient « très à l’aise » ou « à l’aise » s’ils devaient voyager pour affaires après avoir avoir été vacciné, contre un sur dix sans opinion et 6% « mal à l’aise ». Les deux tiers (66%) pensent que la mise en œuvre d’un « certificat sanitaire » est une bonne initiative, et davantage ceux d’Europe (72%) que d’Amérique du Nord (63%). Environ un sur dix pense le contraire, surtout pour des questions de confidentialité (73% invoquent ce motif). Le petit quart restant n’a pas d’opinions tranchées en la matière. Une majorité des répondants estime que ce « pass sanitaire » aidera à la reprise des voyages d’affaires en toute sécurité.

Le sondage relève que la moitié (52%) des fournisseurs, agences de voyages et TMC sont plus optimistes que le mois dernier sur la voie de la reprise du secteur ; ils n’étaient que 44% le mois dernier. 40% des  prestataires indiquent par ailleurs que les réservations des entreprises ont augmenté par rapport au sondage précédent, la moitié (48 %) qu’elles sont restées les mêmes, et seuls 7% d’entre eux qu’elles ont diminué.

Les membres de la GBTA et leurs partenaires s’attendent en grande partie à ce que les voyages d’affaires nationaux « non essentiels » reprennent au cours du second semestre de 2021. La reprise des voyages d’affaires internationaux non essentiels serait en revanche plus tardive et effective plutôt en 2022.

La moitié (49%) des membres de la GBTA et des parties prenantes du secteur citent les politiques gouvernementales comme le principal obstacle aux voyages d’affaires, lorsqu’elles restreignent les voyages ou les rendent difficiles, notamment par le biais de quarantaines obligatoires. Ce pourcentage atteint 68% en Europe et 43% en Amérique du Nord… Un répondant sur quatre (25%) mentionne les politiques de l’entreprise comme l’obstacle majeur, un sur dix la réticence des employés à voyager, et également 10% le gel des budgets de voyage.